Il est 7h30 lorsque nous quittons l’enceinte du temple qui nous a accueillis pour la nuit.
La nuit n’a pas été aussi calme que d’habitude. Des chats qui viennent se faire les griffes sur le bas des tentes, des vaches qui viennent renifler nos moustiquaires et, pour finir, quelques galinacées qui viennent picorer les miettes du repas de la veille au soir. Une ménagerie sympathique mais un peu envahissante…
Nous rejoignons le Wat Phou dès son ouverture. Cet ensemble architectural Bouddhiste a été construit entre le Vème et le XIIème siècle par les Khmers. Il présente de nombreuses analogies avec Angkor Wat même si, ici, le site est très restreint.
De grands bassins, des temples construits avec des immenses blocs de pierres et de nombreuses sculptures taillées dans la roche, la découverte vaut le coup même si nous l’imaginions plus importante.
Le point de vue depuis la partie haute où se trouve une superbe source permet d’admirer le paysage et d’être en admiration devant cette civilisation qui maitrisait déjà les grands principes de l’architecture et la gestion de l’eau grâce à de savants systèmes d’irrigation.
Nous terminons la visite par la découverte du musée qui explique l’origine de ces temples, le travail formidable réalisé par les Khmers et la découverte du site au XIXème siecle par des explorateurs français.
Nous reprenons la route et décidons, au bout de quelques kilomètres, d’essayer d’emprunter un chemin non accessible aux voitures. Jean-Pierre et Céline troquent donc leur van contre un scooter et passeront ainsi toute la journée avec nous. Quelques ponts en bambous offrent quelques sensations, les craquements et les trous n’étant pas des plus rassurants pour y passer avec tout notre chargement.
Après une nouvelle pause « boisson fraîche », bien nécessaire au regard de la température ambiante qui commence à être très élevée, l’heure de se séparer avec nos si chers compagnons de route arrive. Nathalie, Bastien et Timėo remontent vers Paksé alors que nous allons poursuivre notre route vers le Cambodge. Nous aurons passé une semaine cycliste pleine de découvertes et d’émotions avec ces courageuses personnes qui se sont vite adaptées à la vie nomade et au confort parfois précaire. Leur présence nous a été précieuse et nous serons heureux de les retrouver dans quelques semaines.
C’est donc avec un peloton réduit à deux simples unités que nous poursuivons sur ce chemin chaotique mais de toute beauté. Toute la journée, nous aurons vraiment l’impression de rouler dans le vrai Laos, celui des petits villages disséminés le long du Mekong, des rizières et des animaux domestiqués mais laissés en liberté.
Les séquences de tournage dans cet environnement sauvage et exigeant s’enchaînent. Les images du drone de Jean-Pierre seront certainement de toute beauté avec ces couleurs si vives et l’animation si joyeuse lors de la traversée de ces zones difficilement accessibles.
Au bout d’une quarantaine de kilomètres, nous retrouvons un peu d’asphalte et rejoignons une petite ville située non loin. Nous nous installons dans une Guesthouse où la douche nous permettra de faire disparaître une épaisseur non négligeable de poussière ocre mélangée à la sueur du jour.
Après plusieurs kilomètres à pied afin d’essayer de trouver un resto dans cet axe loin des zones touristiques, nous dînons avec Céline et Jean-Pierre, débriefons sur la journée et essayons de planifier l’itinéraire à venir.
Les photos aident bien à comprendre vos craintes au moment de traverser les ponts locaux faits de bambous.
Surprenantes les roues du tracteur local et connaissez-vous la signification de ce cortège d’enfants tenant cette longue banderole ?
Je vois que Naïa a trouvé une place de choix en capitaine de peloton…
Quant à la bande de cousins, elle se quitte avec un trésors de souvenirs à partager…plus tard, en attendant, l ‘aventure continue, pour le plus grand plaisir de vos fidèles lecteurs !
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Félicitations â Valérie, auteur de la photo où la family est en lévitation.
Bravo aussi à chacun pour la coordination.
Ambiance » ocre « de toute beauté .
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Mêmes remarques que ci-dessus, sur les ponts (passerelles) en bambou, les roues du tracteur (collector), la remorque, elle, ayant droit aux pneus et la banderole… A Angkor Wat, et dans les sites cambodgiens, il n’y a pas d’animaux… vos photos me le font soudain réaliser !
Il y a toujours cette lumière dorée si particulière due sans doute à la terre ocre.
Jolie cette photo des cousins !
Les chemins se séparent pour mieux se retrouver. Bonne route à tous !
Bisous
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Petite larme d’émotion en lisant votre compte rendu … tout se cumule: émotion devant ces beaux paysages, ces belles couleurs, vos sourires radieux, l’atmosphère chaleureuse que vous dégagez … merci A demain pour la suite … Bisous
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