Nous sommes bien dans ce petit appartement et ne nous sentons pas tout à fait prêts pour repartir. Il nous reste encore quelques réparations ou réglages à faire (tapis de sol qui n’ont pas aimé les cactus, réchaud à finir de purger, changement de porte-bidons sur les velos, contrôles et réglages…). Nous avons donc décidé de rester une journée de plus dans cette belle ville de Cafayate !
Le matin nous en profitons pour faire une petite balade… à vélo ! Mais sans bagages ça change pas mal de choses ! Nous nous rendons à la chèvrerie de Cafayate et y dégustons une belle variété de fromages (avec une pensée pour nos amis de Rocamadour). La ferme compte de nombreuses chèvres (dont de tout petits chevreaux nés dans la nuit) mais aussi des vaches, des chevaux et toute une brochette de palmipèdes. Josephina, la fille de la propriétaire en a profité pour venir avec nous… et donc faire un tour de vélo !
En début d’après-midi nous retrouvons Erwan, Sarah et leurs garçons à qui nous prêtons nos montures afin qu’ils puissent eux aussi s’adonner aux plaisirs du tandem. Pendant ce temps, Christophe passera entre les mains de sa coiffeuse préférée et les enfants apprendront plusieurs techniques permettant de réaliser de superbes bracelets. Nous en profiterons également pour aller retirer de l’argent. Depuis 48 heures tous les distributeurs de la ville s’annoncaient vides. Dès qu’ils ont été réapprovisionné, les files d’attente ont recommencé, toujours avec la même impression de fatalisme face à un pesos qui n’en fini pas de dégringoler.
Nous profitons d’avoir à nouveau un peu de liquidités pour s’offrir une glace et pourrons ainsi découvrir deux nouveaux parfums : la glace au Malbec et celle au Torrontes (cépage blanc argentin). Cafayate est vraiment la ville du vin. De grandes caves, les bodegas, sont présentes un peu partout, même en centre ville. On peut y déguster du Cabernet-sauvignon, du Tannat, du Merlot et bien entendu du Malbec. Certains de ces cépages sont situés à plus de 2 000 mètres d’altitude et beaucoup ont fait le choix du bio. L’enclavement de Cafayate ne facilite pas l’export mais la qualité des vins que nous avons goûté fait qu’ils méritent d’être connus.
L’heure du rangement est arrivée. Il nous reste 200 km pour arriver à Salta. 200 km dans une vallée qui s’annonce superbe. Puis il faudra à nouveau recharger les batteries pour ce qui s’annonce être la partie la plus physique du voyage. Si tout va bien, dans moins de 15 jours nous devrions arriver… en Bolivie !
Nanni, ça sera la quête vinicole de l’été… Ça doit se trouver… Je réalise que vous avez même anticipé le coiffeur pour le voyage 😎 cette ville a l’air attrayante ! Bons préparatifs pour la suite. Bigs Bisous
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Vous avez bien fait de rester un jour de plus dans cette ville ! Cela vous a permis la visite de cette intéressante chèvrerie, avec ses autres animaux ! Et de nouvelles gentilles rencontres ! !
Je boirais bien un verre de ce vin qui sent bon jusqu’ici ! Grand’Mam’
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Quand vous rentrerez, on crée un desert ou une glace au Tarani….$$$😁
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Si j’en crois vos lignes, la partie physique est devant vous !…
Le vent et les pentes vertigineuses n’étaient donc qu’une mise en bouche ?!!!
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Glaces, bracelets, tour de vélo sans baguage, bon repas, appartement convivial, amis du voyage que l’on se fait spontanément … et voici le grand plein de carburant pour continuer le « vent en poupe » BRAVO Bisous à vous 5 + ? (rencontres du jour) :o)
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Bravo et profitez bien …Merci
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