Ranger la tente sous la pluie est certainement l’une des choses les plus désagréables de la vie de nomades. Non pas que cela soit difficile mais c’est surtout la sensation de devoir transporter quelques litres d’eau additionnels (que nous retrouverons en partie ce soir) qui est peu sympathique.
Mais il faut faire avec, c’est la vie, et les terres environnantes sont certainement heureuses de faire quelques réserves d’eau avant la fin du printemps.
Toute la colonie y met du sien et le campement est rapidement plié. Un timide rayon de soleil nous permet de partager le petit-déjeuner au sec avant de nous remettre en selle.
Même sous un temps très humide, cette piste cyclable « Roger Lapebie » reste superbe. Légèrement vallonnée, elle passe au milieu des champs et des vignes et vient flirter avec de superbes villages aux belles pierres. Un régal !
Nous essuyons tout de même de belles averses sans avoir vraiment d’abris à disposition. Seuls quelques hauts arbres amortissent les chutes d’eau. Pour nous réchauffer, nous chantons et dansons tout en jetant un oeil dans le ciel afin d’espérer enfin entrevoir un coin de ciel bleu.
Nous arrivons, pour la pause déjeuner, près du beau village de Sauveterre de Guyenne. Les averses sont de retour et nous montons nous abriter près de la place centrale sous d’immenses arches qui nous protègent également du vent.
Une éclaircie nous incite enfin à repartir. Il nous reste une quinzaine de kilomètres avant de rejoindre La Réole sur une route partagée qui fait le lien avec la piste cyclable de l’entre deux mers. Le terrain est bien plus vallonné mais il passe toujours par de petites routes nous offrant, après quelques raidillons, de superbes panoramas sur le paysage des alentours.
Les cousins ont bien envie de faire du camping sauvage cette nuit. A quelques kilomètres de La Réole, nous passons près d’une grande propriété viticole et demandons aux personnes présentes s’ il nous serait possible de planter nos tentes sur leur propriété. Cela n’est pas autorisé trop près des vignes (même si les traitements sont annoncés en bio) mais une aire herbeuse en bord de culture est mise à notre disposition. Nous jonglons alors entre averses et éclaircies pour sortir, ranger, sortir… les tentes, duvets et tapis de sol.
Ce lieu de bivouac (lors des éclaircies !) est encore magique et l’est encore plus avec cette ribambelle d’enfants qui n’arrête pas de jouer.
Ce soir Célian, Aurélie et leurs deux enfants, Clelia et Côme, viennent nous rejoindre. Nous ne les connaissions pas mais ils nous suivent depuis le début du voyage et sont équipés de deux Pinos… un rouge et un blanc ! Nous élargissons notre campement et les accueillons avec grand plaisir. Demain nous pédalerons tous ensemble… avec ces amis que nous ne connaissons pas encore…
RRRhhooo Estéban sur la derniére photo , tu n as pas l air d avoir chaud ….!!!! Malgré la pluie et le froid vous continuez a nous faire rever .. !!!! Allez plus que trois dodos sous la tente et vous dormirez dans un lit…. RDV mercredi matin a Sauzet !!
bisous a tous !
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Des pinos bleu blanc rouge 🤪 des K-Way articulés sujet chantent et qui dansent 🙃 Allez courage vous allez vers le beau temps. Bigs Bisous 😘
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Ainsi les voyages forment les rencontres! Le mauvais temps ne vous aura pas épargné , espérons que le soleil revienne bientôt , il est annoncé. Bon courage
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Une grande pensée pour vous tous ici aussi pineau rouge ou blanc 😂
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Nous sommes avec vous jusqu’à la fin . Courage mes amis. Bisous.
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Hello la Velovefamily,
Nous vous suivons quotidiennement depuis votre départ. Chaque soir, notre petite Juliette, deux ans depuis le 25 avril, veut voir sa copine « Aïa » (comprenez Naïa) et les bélos. Cet après-midi, lors de l’anniversaire de Juju, toute la famille a pu regarder les passages dédiés à la Velovefamily dans Zone Interdite. Ce fut vraiment un chouette reportage et cela montre bien à quel point le voyage en famille et à vélo peut être génial.
Nous vous remercions pour toutes ces aventures vécues au travers de votre périple. Nous avons ri, nous avons été époustouflés par les paysages que vous avez rencontrés, nous avons parfois eu peur pour vous, nous avons découvert à quel point le monde pouvait être généreux et au regard du dénivelé avalé, nous avons presque parfois eu mal aux jambes.
Nous vous souhaitons une bonne fin de voyage et nous espérons avoir un jour l’occasion de nous joindre à vous pour quelques kilomètres.
Pour nous, le voyage commence bientôt, nous partons le 19 mai pour trois mois à deux pinos, une charrette, deux adultes et trois enfants à travers le Danemark et la Norvège.
A bientôt,
Elsa, Louise, Juliette, Emilie et Fabrice.
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