Les coqs du temple annoncent le lever du jour… bien avant le lever du jour ! Et comme ils se promènent sous le plancher sur lequel nous avons déposé nos tentes, la caisse de résonance est aussi matinale que puissante.
Nous attendons 5h30 pour ouvrir la moustiquaire et commençons à ranger notre campement. Akmaral est dans le même tempo et souhaite également profiter des meilleures heures de la journée pour rouler. Nous partageons donc le petit-déjeuner , ponctué d’anecdotes et de souvenirs de rencontres avant d’aller remercier les Moines et de partir chacun d’un côté de la route après de chaleureuses embrassades.
Akmaral nous avait prévenu, l’itinéraire que nous emprutons n’est ni « top » ni « bof » et, effectivement les paysages, brûlés par le soleil ou carbonisés par de nombreux écobuages non maîtrisés, n’ont rien de palpitant. Quelques maisons accompagnées de « hello » criés par des enfants viennent égayer une route qui semble s’étirer.
La fatigue est aussi là depuis quelques jours. Dès que les grosses chaleurs reviennent, parfois avant 11h00 du matin, nous sentons que notre niveau d’énergie chute vertigineusement et n’avons qu’une envie, nous arrêter à l’ombre et nous allonger.
Nous essayons d’anticiper « le coup de barre » du jour et, dès le 40ème kilomètre franchi, repérons un ensemble scolaire qui semble nous appeler. Les élèves du collège sont en train de partir mais nous croisons un enseignant qui nous propose de nous mettre dans une classe en attendant le retour des élèves, dans 3 heures.
Nous déjeunons (un maximum de fruits vitaminés !) puis profitons de ce cadre parfait pour faire une nouvelle séance d’exercices scolaires.
Les élèves reviennent. Nous faisons leur connaissance. Aucun d’eux ne parle vraiment anglais mais nous essayons d’échanger. La première difficulté que nous rencontrons est de leur faire comprendre que nous sommes français. Heureusement, nous avons toujours avec nous un petit globe gonflable. Un bel assistant en géographie.
Malgré cela, la France ne leur parle pas trop. L’un d’eux verra écrit « Liverpool », c’est le déclic général : « Manchester United », « Chelsea », « Arsenal » et nous tentons de nous rapprocher avec un timide « Paris Saint-Germain »…
Nous les laissons rentrer en classe et les retrouvons peu de temps après pour… de nouvelles parties de foot. Même Naïa veut être sur le terrain !
Le collège se vide peu à peu et les enseignants nous proposent de nous installer dans une salle de classe que les élèves viennent juste de balayer à notre attention.
Nous allons chercher de quoi compléter notre repas du soir mais il est difficile de trouver quelque chose qui n’a pas été exposé en plein soleil toute la journée. Depuis l’entrée au Cambodge, sur notre itinéraire, pas de frigidaire, uniquement de grosses glaciaires remplies aléatoirement de quelques blocs de glace.
Les concombres ou les pastèques sont tout de même appréciés mais le seraient encore bien plus en ayant bénéficié d’un peu plus de fraîcheur. Ah, le luxe du frigidaire, ça aussi les enfants commencent à mesurer la chance que nous avons en France.
Après avoir partagé le dîner dans notre salle de classe, nous ne tardons pas à nous coucher. Demain, le départ se fera, une nouvelle fois, aux aurores.
Superbe cliché de Naïa! Bientôt sous le climat espagnol, vous retrouverez le confort européen et ses frigos 🤪🤗 Bigs Bisous
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Sous le ciel espagnol vous retrouverez également la possibilité de communiquer dans une langue partagée par ses habitants et vous mêmes. Ce sera plus agréable.
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Ouf, PSG, c’était avant la déroute !
Pas trop vite l’Espagne, prenez votre temps.
Bonne route.
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Coucou
Une petite tornade de sable? Belles photos familiale repos mérité
Bisoussssss
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Bonjour Patricia,
Effectivement c’est une petite tornade qui a traversé le stade de foot à quelques mètres de nos vélos…
Bises
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J’ai du mal à comprendre ceux qui vous souhaitent de retrouver des frigos ou une langue connue après tout ce que vous venez de vivre si enrichissant….
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Compléter l’échange déjà riche, c’est certain, par la parole, ça c’est le TOP … sinon, parfois c’est un peu frustrant quand même ! Mais c’est vrai continuez à profiter à fond, avec ce que vous avez, comme vous savez si bien le faire ! Bisous frais :o)
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