La musique Thaïlandaise suivie d’un concert d’aboiements n’a pas permis un sommeil d’extrême qualité. Mais encore bercés par la belle soirée d’hier et l’accueil de la population, nous émergeons avec le sourire, prêts pour une nouvelle journée de découverte de ce beau pays.
Les Moines 2.0 viennent encore passer un petit temps avec nous. Ya nous montre le bracelet (orange bien entendu !) que lui a remis Valérie hier, nous lui montrons celui qu’il a noué à chacun de nos poignets. Signes d’union et de partage.
Nous les quittons sous leurs yeux amusés de voir une telle expédition familiale s’élancer sur de bien drôles de machines.
Lalie, en sortant, aura cette réflexion qui invite à la discussion : « c’est quand même plus joyeux de dormir au pied d’un Bouddha souriant qu’au pied d’un Jésus mort sur la croix »…
La piste de terre battue nous attend pour une trentaine de kilomètres à l’accent sauvage le long du Mekong. Nous nous couvrons progressivement d’une belle pellicule de sable . Le passage dans quelques villages où les riverains ont parfois arrosé (noyé ?) la piste afin d’éviter les nuages de poussière nous invite à quelques slaloms et dans les pires des cas à des séances de décrassage des gardes-boues (qui portaient trop bien leurs noms !). Les Laotiens nous interpellent avec de souriants « Sabaiidi » qui dansent dans leurs paroles. Nous leur répondons et nous nourissons de leurs sourires mêlés certainement de la surprise de voir une famille de « phalangs » si loin des axes touristiques.
Et puis, tout d’un coup, une route faîte en béton apparaît ! Les cyclovoyageurs rencontrés hier nous avaient prévenu et effectivement : quel contraste ! Une dizaine de kilomètres sur lesquels nous nous sentons pousser des ailes. La route est large, nous en profitons pour rouler de front et échanger ainsi nos multiples observations.
Lorsque nous rejoignons « la 13 », la route principale qui descend vers le Cambodge, il est à peine 11 heures mais le soleil frappe déjà très fort. Nous avons l’impression de sécher puis de cuire sur l’asphalte.
Nous nous promettons de partir encore plus tôt demain matin et après une quinzaine de kilomètres, nous réfugions sous l’air climatisé d’une guesthouse. Nous déjeunons sans trop d’appétit, happés par cette puissante chaleur, avant que certains d’entre ne s’adonnent aux bienfaits d’une sieste réparatrice.
Quelques exercices scolaires et jeux (à l’ombre !) permettront de goûter aux températures plus respirables de la fin d’après-midi.
Bravo Lalie! Et je rajouterai cette phrase qui trônait au-dessus du bureau de mon docteur quand j’avais ton âge « tu n’es pas responsable de la tête que tu as, mais tu es responsable de la tête que tu fais » Bigs Bisous
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C est ça Lalie …Namastey !! Bravo a la photographe , les photos sont toujours très belles , mais celle du soleil qui se leve au dessus du temple est vraiment superbe !!!!
Bisous a tous !
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Esteban est pratiquement en lévitation. Est ce l’effet de la fréquentation des moines ?
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Entièrement d’accord avec Lalie ! et toujours cette magnifique lumière…
Bisous
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Le commentaire de Lalie est plein de lucidité, de sérénité Bouddhiste et qui me fait penser à notre excellent Coluche quand il comparait enfant, le crucifix au-dessus de son lit en se disant qu’ heureusement il n’avait pas été noyé….Un bocal au-dessus de la tête de lit, non merci.
Je laisse les dogmes, l’obscurantisme aux trois religions monothéistes, seule la philosophie Bouddhiste a trouvé grâce à mes yeux d’athée.
Continuez dans cette voie, tous et bonne route !
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Profitez de toutes les journées toutes les rencontres tous les paysages vous nous manquez mais vos écrits et vos photos sont une richesse sans pareil
Belle belle aventure belles et merveilleuses leçons de vie
Que d images qui resteront gravées des vos esprits pour toujours et une grande sagesse indélébile
Ne revenez pas trop vite ! on vous embrasse chaleureusement
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Pour le commentaire précédent
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