Le voyage à vélo permet une chose qui devient rare dans nos sociétés dites modernes : le » lacher prise ». Et ce luxe permet de vivre et de profiter des moments émotionnellement très forts comme cette rencontre avec Kim et ses parents. Si hier nous étions restés fixés les yeux sur la date ou le compteur kilométrique, alors nous aurions sans doute décliné une invitation qui restera longtemps gravée dans nos mémoires.
Pin et Loei, les parents de Kim nous ont préparé un petit-déjeuner de sportif avec porridge de riz (… et quelques épices), bananes, jus d’orange et café. Nous partageons encore un moment empreint de chaleur humaine en leur compagnie. Cette bien sympathique famille nous aura encore donné une belle leçon d’humanité.
Les au-revoirs sont difficiles et se font dans d’authentiques et généreuses embrassades. Merci encore à eux pour cette belle rencontre qu’ils ont provoquée.
Nous partons pour une longue étape qui empruntera principalement la route principale. C’est loin d’être plat (surtout sur les 50 premiers kilomètres) mais nous nous régalons de la vision d’un paysage marqué notamment par d’immenses parterres de fleurs. En effet, nous nous trouvons ici dans le jardin fleuri de la Thailande et de talentueux pépiniéristes se succèdent sur… une vingtaine de kilomètres. C’est encore un festival de couleurs et de senteurs qui s’offre à nous.
Une fois les fleurs disparues, ce sont les fraises qui apparaissent ! De belles plantations, là encore pendant plus d’une dizaine de kilomètres, superbement mises en valeur d’autant plus que nous sommes en pleine période de récolte. Nous ne résistons pas à la tentation de gouter ces fruits juteux à souhait , pour le plus grand bonheur de Naïa et Esteban qui raffolent de ces fruits d’été.
La chaleur arrive avec la fin de la matinée et alourdit nos jambes qui commençaient déjà à peser. Il est bientôt une heure et demi et nous n’avons fait pratiquement aucune pause depuis le départ. Il est temps de nous arrêter pour retrouver un peu d’énergie autour d’un plat de riz blanc et de quelques brochettes que nous soupçonnons, a posteriori, de ressembler plus à du rat qu’à du poulet au regard des nombreux petits os qui rendent quasi-impossible la dégustation. Les photos des restaurants suivants mettant en évidence ces brochettes avec la tête de muridés nous inviterons certainement à être plus prudents à l’avenir…
Voilà enfin la descente vers Loei, la dernière grande ville Thailandaise sur notre itinéraire, avant de rejoindre le Mekong. Les prix de hôtels dans la ville nous semblent un peu hors budget et nous faisons quelques kilomètres supplémentaires (qui seront d’autant moins de kilomètres à faire demain…) pour en trouver un qui corresponde à nos critères. Il est 17h00, il est temps de se poser ! Seul problème, personne ne parle anglais au sein de cet établissement ce qui nous vaudra une bonne demi-heure de quiproquos en série.
Il nous reste désormais moins de 50 km pour rejoindre le Mekong. Sans doute dès demain…
PS : si vous voulez en savoir plus sur l’activité de Kim ou sur ce superbe lieu qui nous a accueilli, vous pouvez taper « CountryHouse Khokngam » sur FaceBook.
Rouler le long de parterres de fleurs puis de fraisiers doit être bien agréable, manger du rat ? moins, mais quand on ne le sait qu’après coup, ça passe et appelle à être plus circonspect à l’avenir ! Bonne continuation. Bisous
J’aimeJ’aime
C’est quoi ce Pinocchio en bambou (je suppose ?)
J’aimeJ’aime
Cette région de Dan Saï et de Loeï est connue pour ces grands masques avec de longs nez utilisés notamment lors de la fête de la pluie (vers le mois de Juin, cela peut varier selon les lunes). Il y en a un peu partout au bord des routes souvent de taille imposante. Celui-ci, en effet, semble avoir été fait à l’aide de bambous
J’aimeAimé par 1 personne
Bonjour la Velovefamily
Le voyage qu il soit à vélo ou autrement contribue sûrement au lacher prise.Mais le lacher prise c est avant tout une volonté personnelle de fonctionnement au même titre que l attention portée à l autre. Et cela vous va si bien.bonne route.
J’aimeJ’aime
Des vers , du rat , ça a l air de vous reussir cette nourriture la , quant on voit le sourire de Naia et le nombre de kilometres que vous faites en une journée ..!!
Allez en dessert qques crepes ??? avec des fraises bien sur ….
Bonne continuation ….!
J’aimeJ’aime
Très heureuse suggestion : en ce 2 février, crêpes et fraises !🍓🍓🍓🥢
J’aimeJ’aime
Une bien belle rencontre. Des fleurs. Des fraises….et la banane 🤪 Bigs Bisous la team Vélovefamily
J’aimeJ’aime
Ces magnifiques champs de fleurs et de fraises sont ils cultivés naturellement ou bien glyphosate et Cie sont-ils largement implantés dans la campagne thaïlandaise ? Bises à toute la family
J’aimeJ’aime
Si les fraises sont délicieuses et bien que nous n’avons vu personne au moment ou nous y étions en train de sulfater, le nombre de personnes croisés avec un baril sur le dos et un aspergeur dans la main (sans masque et sans gants…) peuvent laisser penser que tout n’est pas cultivé de façon « organic » comme ils disent.
On vous embrasse
J’aimeJ’aime
Séquence émotion pour la team. C’est ça aussi Vélovefamily de la profondeur dans tous ses actes 😉 Que renferme ces poches plastiques qui pendent? Bigs Bisous
J’aimeJ’aime