La nuit sur le terrain de sport a été confortable même si nous avons du rapprocher nos tentes de l’enceinte afin de se protéger de quelques bourrasques de vent.
Nous rassemblons toutes nos affaires, préparons nos vélos et prenons le départ pour une nouvelle journée de voyage, non sans oublier de passer par la Mairie afin de remercier la municipalité pour la mise à disposition du terrain de sport.
Nous commençons par notre dernière côte Guatémaltèque avant de nous poser pour partager un petit-déjeuner sur l’herbe et de plonger vers la rivière qui fait office de frontière avec le Salvador. Jamais nous n’aurons passé une zone frontalière aussi rapidement. Un coup de tampon côté Guatemala et le contrôle de nos passeports côté Salvador. Pas d’interminables formulaires à remplir. Ça paraît même suspect…
Nous avions choisi de passer par ce petit poste frontière afin d’éviter la route utilisée par les camions. C’est bucolique, pas de guėrite, une table en plastique posée sur un trottoir, une chaise de la même matière sur laquelle est assis un douanier Salvadorien.
Cela n’empêche pas un accueil des plus chaleureux et de nombreux encouragements pour les montées qui nous attendent. Adios Guate-linda y bienvenidos al El Salvador !
Effectivement ça remonte sec, tant et si bien que nous effectuerons nos deux premiers kilomètres au Savador à pied, en poussant notre chargement toujours aussi pesant dans ces circonstances.
La suite est moins raide mais continue à affaiblir nos organismes. Au bout de 30 km nous sommes déjà épuisés. Nous aurons mis plus de 6 heures pour faire moins de 40 km aujourd’hui. Il nous faut réviser nos ambitions pour les prochains jours et repartir sur des bases de 3 à 4 heures de pédalage par jour sans quoi les travaux scolaires des enfants et l’état de forme du peloton risquent d’en pâtir.
Heureusement l’accueil, lui, reste toujours au top. Pour regonfler le moral des enfants nous nous arrêtons, peu avant l’entrée de la ville, pour déjeuner dans un petit restaurant qui propose des hamburgers maison. L’accueil y est des plus chaleureux, nous sympathisons rapidement avec eux, échangeons nos regards respectifs sur la France et le Salvador, et ne partons pas sans quelques photos souvenirs et les échanges d’adresses FaceBook.
Depuis le début du voyage, ils sont nombreux ceux que nous avons croisés ainsi furtivement (et intensément !) et qui nous adressent désormais régulièrement des messages. C’est un des nombreux luxes dont nous disposons en voyageant : prendre le temps de discuter avec les personnes que nous rencontrons ! Des rencontres réelles, si vraies, si pures.
Ce soir nous étudions à nouveau les cartes et les itinéraires possibles. Allons nous couper par la montagne pour rejoindre la route côtière ou allons nous poursuivre par la campagne salvadorienne ? La nuit porte conseil…
Ca grimpe, mais toujours ces belles rencontres. Telle est votre mission! Pédaler, rencontrer puis raconter et de belle manière 😉 Bigs Bisous
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Bonjour à la team velovefamily,
Avec vos maillots jaunes, les pentes salvadoriennes n’ont plus qu’à bien se tenir…et leurs conquêtes vous offrira, sans nul doute de belles découvertes en récompense.
Je trouve que dans la dernière photo Lalie ressemble très fort à sa maman😉
Régalez vous bien au Salvador !
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El Salvador… vous nous faîtes rêver…! Bisous
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El Salvador ! petit pays dont on n’entend pas parler, donc qu’on connaît peu (pas) ! Merci de combler cette lacune. Bonne continuation.
Bisous
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