Réponses à vos questions du mois d’août

Les enfants ! Je constate que vous portez régulièrement vos manteaux et vos tuques (bonnets) à l’intérieur des maisons est-ce parce qu’il n’y a pas de systèmes de chauffage dans les maisons. calorifère ? plinthe ? feu de foyer ? Racontez comment ils chauffent leurs maisons l’hiver?

Il ne fait pas si chaud à l’intérieur des maisons car généralement ce n’est pas chauffé. Il y faisait souvent à peine quelques degrés. On a vu quelques chauffages électriques d’appoint dans certains restaurants mais c’est assez rare. Une fois, dans une maison, les gens s’asseyaient autour d’un brasero où des braises du feu avec lesquelles ils cuisinaient étaient placées régulièrement.

Physiquement cela semble difficile. Aviez-vous anticipé le froid ? (merci les doudounes bleues et les bonnets péruviens jusque dans les maisons) .

Nous savions que nous allions passer l’hiver sur l’altiplano et avions prévu des vêtements techniques et de bons duvets tout en essayant de ne pas prendre trop (pour limiter le poids et l’encombrement). Pas simple de viser juste… mais l’hiver n’a pas été trop rude cette année . Nous sommes assez satisfaits des choix que nous avons opérés. La journée il fait généralement bon, et si on peut se mettre à l’abri au coucher du soleil, tout va bien . Nous avons retrouvé plus de chaleur ici au Pérou : nous recommençons à pédaler en t-shirt aux heures les plus chaudes de la journée et c’est bien agréable.

Ressentez-vous les effets de la haute altitude ?

Au quotidien non. Parfois lorsque les pentes sont trop raides et que l’on peine un peu trop on se demande si cela ne joue pas un peu, mais c’est difficile à dire. Nous devons être bien acclimatés sans doute maintenant ! Avant le départ, nous avons eu la chance de bénéficier des conseils du Dr Thierry LECINE et de sa sympathique équipe au centre de vaccination international de Cahors. Nous essayons donc de suivre les recommandations avec des montées limitées à 800 mètres d’altitude par jour. Nous devons surtout faire attention à Naïa qui n’est pas encore en âge de décrire un mal de tête avec précision. Nous n’avons pas hésité non plus à mâcher quelques feuilles de coca (excepté Naïa !) afin de favoriser l’oxygénation.

Comment gérez vous vos déchets… les transportez-vous jusqu’à ce qu’il y ait des poubelles et/ou centre de tri (papier verre plastique métal compost etc …).

Nous les mettons dans un sac plastique et les jetons lorsque nous traversons des villes… mais c’est parfois un vrai casse-tête. Il n’y a que très rarement des poubelles dans les rues. Il nous est arrivé une fois de demander à plusieurs commerçants où nous pouvions déposer notre petite poubelle et avons préféré repartir avec, car on nous proposait de la déposer à la sortie de la ville : un camion devait passer récupérer le tas de détritus… un jour!

Mais ce qui nous a le plus surpris, ce sont les quelques lieux qui affichent un tri sélectif justement : à l’école de José à Sorata ou plus récemment a Machu Picchu pueblo. Dans ces deux endroits nous avons vu le personnel récupérer le contenu des 3 poubelles (organique, non organique, plastique)… et les réunir dans une seule et même poubelle… sous le regard des écoliers ou des passants.

C’est un cercle vicieux : ils voient que ça n’a pas d’intérêt, donc ne trient pas et les employés voient que le tri n’est pas fait, donc mélangent tout. Sans doute également la gestion des déchets en aval n’est- elle pas réellement mise en oeuvre en matière de tri et de recyclage. D’une manière générale la question des déchets est un vrai problème. Il y a quelques villes qui ont pris en compte cette dernière mais globalement la pollution des espaces naturels et notamment des rivières est réelle.

Rencontrez-vous à cette altitude des oiseaux dans votre environnement immédiat lors de vos haltes « sauvages », notamment des rapaces.

On a rencontré assez peu d’oiseau au cœur de la Bolivie. Principalement des rapaces : condors etc . Proche du lac Titicaca, des familles de mouettes et d’ibis, et de tous petits oiseaux aux ailes jaunes.

En observant des fleurs, avez-vous vu des insectes, des abeilles par exemple, malgré les basses températures? Y-a-t-il des Edelweiss ?

Nous avons croisé très peu de végétaux et peu d’insectes sur l’altiplano. Pas non plus d’edelweiss. Le climat semble rude pour toutes les espèces vivantes! En se rapprochant du Pérou nous retrouvons les arbres, les fleurs et les insectes (fourmis, mouches et quelques abeilles) ! Nous traversons actuellement une région où de nombreuses épiceries vendent du miel de fleurs exotiques. Dès que nous aurons fini notre pot actuel nous le goutterons certainement.

Avez-vous été, à un moment donné, effrayé ou attaqué par des animaux (chiens ou faune sauvage) lors des déplacements ou bivouacs dans ces déserts?

Non nous n’avons, pour le moment, eu aucun problème avec les animaux. Il y a beaucoup de chiens en effet, mais généralement ils ne font qu’aboyer sur notre passage et ne montrent que rarement les dents. D’autres cyclos nous ont prévenus qu’ils étaient plus agressifs au Pérou… Nous verrons bien. On nous a donné l’astuce de lever le bras pour faire mine de leur jeter un caillou. Ils sont en effet habitués à ce type de remontrance et sont donc méfiants. Nous avons également des sifflets sur nous qui les font reculer un peu.

Finalement les seuls animaux « sauvages » que nous avons rencontrés sont une poignée de chauffeurs peu attentifs au bien être des cyclo-voyageurs qui partagent la chaussée .

Merci à Lalie et à Esteban de nous dire quel est le prix d’une glace, d’un donuts et d’une friandise de votre choix au Pérou, prix convertis en euros. Vous nous renseignerez ainsi sur la valeur de la monnaie locale.

Une glace type esquimau coûte environ 80 centimes d’euros. Une glace à l’eau, environ 50 centimes. Un menu du jour: soupe + plat coûte généralement 5 soles c’est à dire 1,25 euro. Un lit nous revient le plus souvent à 15 soles… et c’était encore bien moins cher en Bolivie.

Les repas : hormis, les féculents, de quoi sont ils composés ? Ne vous lassez-vous pas d’une nourriture répétitive ?

E : On en a un petit peu marre de manger tous les jours du poulet.

C/V : En Bolivie nous avons eu du mal à trouver dans les épiceries de quoi pique-niquer. Nous avons donc souvent mangé des menus du jour, le midi : généralement truite frite ou poulet accompagnés d’un peu de salade, de riz blanc et de pommes de terre. Le soir nous nous faisions des pâtes (une valeur sûre, quoi que celles achetées en Bolivie étaient souvent très pâteuses) ou un petit resto lorsque nous étions dans de petites villes (mais la non plus, les menus n’étaient souvent pas très variés : poulet, frites, parfois pâtes, parfois salchi-papa (saucisses-frites), parfois hamburgers, et, comble du luxe, parfois pizzas!

Qu’est-ce qui vous manque le plus ?

L : Les gens que j’aime, et en nourriture : les cordons bleus, les steaks hachés, les pizzas maison.

E : Mes copains, et en nourriture : les bonnes pizzas, les bons hamburgers, les bons jus de fruits.

C/V : À vrai dire pas grand chose… hormis peut être de ne pas être présents pour les amis qui traversent une période tourmentée, ou ne pas pouvoir accueillir, comme il se doit, notre nouveau petit neveu!

Si la question concernait la nourriture : en Bolivie nous avions envie de dessert et de spécialités montagnardes de chez nous à base de fromage .

Qu’est-ce qui vous est le plus dur, difficile ?

L : Les montées.

E : Pédaler, un point c’est tout. Si j’étais sur le vélo sans rien faire ce serait beaucoup mieux (rires).

C/V : Peut être quitter les belles rencontres que nous faisons au fil du trajet. Et trouver du temps pour faire tout ce que nous voulons (vélo, cuisine, campement, école, rencontres, jeux et loisirs).

Qu’est-ce que vous appréciez le plus ?

L : Les paysages.

E : Etre en vacances avec mes parents et mes soeurs.

C/V : Vivre une superbe aventure à travers le regard de nos enfants, savourer avec eux les belles découvertes et rencontres que nous faisons. Nous adorons trouver des « petits coins de paradis » et nous y détendre avec les enfants.

Qu’avez-vous préféré en Bolivie ?

L : Faire du cheval, aller dans la jungle et traverser le Salar d’Uyuni avec les 260 litros.

E : J’ai bien aimé la Bolivie car c’était plat, et joli. J’ai bien aimé aussi prendre le téléphérique à La Paz.

C/V : Pour la partie vélo le Salar d’Uyuni reste assurément un best off!

Pour la partie détente et aventure familiale : la jungle!!

Pour la partie expérience humaine : le woofing à Sorata.

Trouvez-vous beaucoup de différences entre les Boliviens et les Péruviens ? dans leur mode de vie ?

E : je trouve les boliviens plus actifs.On voit aussi plus de personnes âgées, obligées de travailler.

C/V : Ce n’est pas évident de comparer vraiment leur mode de vie car souvent nous ne faisons que passer. Mais la remarque d’Esteban nous paraît très pertinente!

En tant que cyclo voyageurs il nous semble que, d’une manière générale, la vie semble plus douce au Pérou (climat, température, accès à l’eau et à une nourriture variée, etc). Les péruviens nous semblent également plus ouverts, très chaleureux et souriants.

Le manque de confort vous est-il difficile à vivre dans votre vie de nomades ?

L : non. J’aimerais juste pouvoir prendre des bains chauds.

E : oui, j’apprécie un bon matelas, une bonne couette, d’avoir un four pour cuisiner des bons plats.J’aime bien le confort d’une maison.

C/V : Le manque de confort ne nous pèse généralement pas, mais nous sommes parfois ravis de le retrouver!

Entre-nous, c’est pas trop dur d’être 24h sur 24 avec ses parents ? N’avez-vous pas envie, par moments, qu’ils vous « lâchent » un peu ?

L : non, j’aime passer du temps avec eux.

E : non, ils sont trop gentils. On a parfois une chambre juste pour Lalie et moi et c’est rigolo.

J’aimerais savoir comment se passe pour vous le programme scolaire? est ce que maman vous sert de professeur (ou papa) ?

Nous devons bien avouer que le climat bolivien nous a invités à lever un peu le pied de ce côté là, durant quelques semaines… Ils ont quand même bénéficié de l’école de la vie et bien progressé en espagnol!

Nous avons fait une rentrée sérieuse en septembre, comme les copains français ! Nous travaillons à partir de la version numérique des cahiers d’exercices que les élèves de Luzech ont en classe, en maths et français. Ça permet d’avoir des exercices et un programme adapté à leur niveau…

Les deux parents jouent les professeurs…. ces derniers temps c’était plutôt papa.
Merci de nous donner quelques précisions sur les conditions de prises de vues : photos… et films. Comment opérez vous pour être 5 devant l’objectif...

Nous demandons aux personnes qui nous entourent de nous photographier ou (le plus souvent) nous posons l’appareil sur un rocher ou une sacoche et mettons le retardateur…

Aller à la rencontre du monde et de l’autre n’est pas tout le temps facile . Tout gérer en permanence n’est – il pas lourd quelquefois ?

La gestion des besoins du quotidien (trouver de quoi manger, dormir, défaire et refaire les sacoches, etc) fait partie du lot des voyageurs nomades… la plupart du temps nous avons le sentiment de bien nous en sortir. Bien sûr, il y a des jours où nous sommes plus fatigués que d’autres et où nous préférerions avoir moins de questions à nous poser, ou plus de temps pour les loisirs… mais généralement nous sommes plutôt sereins.

Quelles sont vos astuces pour prendre soin de vos fessiers ?

Avoir de bonnes selles et ne pas trop forcer! Les seules fois où nous souffrons un peu des fessiers, ce sont les jours où nous devons trop forcer sur les pédales (longues montées ou vent de face). Mais la douleur s’estompe dès que l’effort se termine!

Avez vous été confrontés à d’autres bobologies liées à la pratique du vélo ?

Nous avons eu très mal aux lèvres à plusieurs reprises : le vent, le froid, la poussière, le sel, le soleil… Tout cela a occasionné de belles blessures aux lèvres qui mettent longtemps à guérir. Les enfants ont été plus épargnés : ils ont trouvé l’astuce plus vite : pédaler avec la cagoule ou le tour de cou remontés jusqu’au nez. Et au premier signe de gerçure : un peu de vaseline qui hydrate durant toute la nuit .

Quels muscles avez vous découverts ?

Très récemment, nous avons découvert de nouveaux muscles aux mollets, en montant et descendant à pied les innombrables marches du Machu Picchu!

Sur le vélo, pas trop de problème de muscles, à part peut être ceux du dos et des épaules quand nous devons pousser les vélos.

Des questions pour Lalie et Esteban:

– votre premier anniversaire loin de vos amis français, quel est votre ressenti? de la nostalgie, de la fierté de vivre une aventure exceptionnelle ?

L : Contente de vivre une aventure exceptionnelle!

E : un peu les deux, parce que j’aime bien fêter mon anniversaire avec les copains aussi.

– si vous deviez prendre un objet de plus pour le reste du voyage, lequel?

L : Un hamac

E : Mon lit: si je pouvais le mettre sur le vélo. Sinon des playmobils.

– Que préférez-vous dans les bivouacs, camping nature ou logement urbain/campagne (avec ses rencontres)

L : camper dans la nature, faire un feu.

E : plutôt logement parce que c’est plus chaud. Mais sous la tente, c’est chouette aussi quand il ne fait pas trop froid.

Christophe :

– si tu avais le choix dans un outil bonus, lequel?

La tente auto-portante pour 5 que nous n’avons pas trouvée au départ… maintenant que j’ai réussi à trouver la petite clef torx pour le rohloff

– dans tous tes voyages où l’humain est central, celui-ci n’est-il pas le Graal que tu cherchais?

Chaque voyage est différent. Lors du premier grand voyage en 2001-2002 avec Fifou et Jojo puis Aurélie, nous nous sentions les messagers de l’Odyssée de l’Espoir et avions un but principal : celui de soutenir les personnes concernées par la sclérose en plaques. Il y a eu aussi beaucoup d’aventures que j’ai eu la chance de vivre, marquées par la solidarité et la fraternité. Celui-ci est plus « intimiste » même si nous avons la chance de pouvoir la partager avec un grand nombre de personnes. L’outil numérique et internet ont marqué une évolution dans le voyage. Pour ce voyage, je pense souvent à l’extraordinaire chance que j’ai de vivre cette belle aventure humaine avec la femme que j’aime et nos trois enfants. Voir grandir ces derniers chaque jour, partager de grands moments de complicité est un luxe. Cela a demandé de faire des choix, parfois difficiles, mais cette parenthèse familiale est inestimable.

Val:

– comment trouves-tu ton Indiana Jones, fidèle à tes rêves les plus fous, rigolo sans chapeau, ne sais pas faire du lasso?

J’adore mon Indiana Jones, toujours plein d’idées, d’énergie et de chansons pour pimenter notre aventure et la rendre inoubliable.

– as-tu déjà des idées de recettes que tu auras plaisir à faire découvrir à tes amis autour d’un bon verre de vin?

Oh oui! Du poulet à la broaster (rires)! Non, sans blague, on pense en effet souvent aux repas à thème que l’on fera en rentrant : quesadillas, guacamole, etc ! Et ça ne fait que commencer!

Allez, tant qu’on parle recettes, voici enfin celle du riz au four qui nous vient de Ramona, l’arrière grand-mère espagnole de Christophe :

Préchauffer le four le plus chaud possible.

Dans un grand plat verser 1/2 verre d’huile ; 3 verres de riz (de préférence de cuisson longue) et une dose de safran. Mélanger pour enrober le riz puis ajouter les gousses d’une tête d’ail sans les éplucher ; 5 pommes de terre coupées en petits cubes. Remélanger. Ajouter sur le dessus 2 tomates coupées en tronçons fins. Ajouter 6 verres d’eau, du sel et du poivre.

Enfourner 20′ à 300° puis diminuer à 250° jusqu’à ce que le riz soit cuit.

N’hésitez pas, vous aussi, à partager vos meilleures recettes de famille !

Naïa:

– le top ce roadtrip en team Vélovefamily ?

Elle a l’air complètement épanouie!

– Naïa commence à devenir propre ? Toujours des couches à transporter ? Elle va toujours sur le pot avec plaisir?

Là dessus aussi, nous avons marqué une pause en Bolivie… pas très motivant de mettre ses petites fesses à l’air par grand froid. Mais depuis notre arrivée au Pérou on s’y remet… d’autant que ça y est elle a décidé qu’elle n’était plus un bébé mais une « grande fille ». On insiste pas encore trop. On lui propose régulièrement .Souvent elle joue le jeu et est toute fière de faire pipi comme Lalie. Elle est à l’aise accroupie et utilise peu le pot. Nous nous étions fixé l’Amérique centrale pour passer aux « choses sérieuses ».

– Son vocabulaire s’agrandit et inclut de l’espagnol ?

Oui, elle parle de mieux en mieux et de plus en plus et répète beaucoup ! Elle dit donc souvent gracias, hola, hay alguien? C’est souvent elle qui souhaite, la première, bon appétit quand on passe à table .Elle réussit, d’une manière générale, très bien à se faire comprendre.

– Quand on voit que les enfants vont à l’école, ou qu’ils jouent avec de nouveaux copains, c’est qu’ils se mettent de plus à plus à l’espagnol ?

Oui ils progressent bien! Partager quelques jours de voyage aves les 260 litros les a aussi beaucoup aidés. C’est drôle, car comme nous parlons français avec eux, nous ne nous sommes pas rendus compte de leurs progrès au quotidien . Maintenant on les voit tenir une conversation avec des adultes qui les interrogent sur notre voyage. Ils vont également régulièrement faire des courses , seuls et s’en sortent très bien.

Pourquoi les 260 Litros s’appellent-ils ainsi?

Au début de leur projet ils n’etaient que 2 amis, avec chacun 130 litres de volume en sacoches…

– Vous devez souvent mixer l’anglais et l’espagnol. Pas trop compliqué ?

Cela fait 4 mois que nous pratiquons l’espagnol et nous sentons à l’aise avec cette langue. Lorsque l’on rencontre des voyageurs anglophones, souvent les mots se mélangent entre les deux langues… pas toujours simple et « fluent »;)

– Est ce que parfois vous ne nous dites pas tout pour pas nous inquiéter ? Joker autorisé mais si vous l’utilisez la réponse est donnée hé hé !

Non non, pas besoin du joker, nous ne cachons rien d’inquiétant . C’est juste que nous ne pouvons pas tout exprimer et détailler dans un compte-rendu quotidien, que l’on veut le plus digeste et agréable possible . Tout ce que nous voyons, vivons ou ressentons ne peut naturellement pas y entrer  . Pour l’instant, nous n’avons pas rencontré de grandes difficultés. Il y a parfois des sources d’inquiétudes ou des jours où nous sommes moins en forme, mais rien d’insurmontable pour l’instant. En toute occasion nous essayons avant tout, de nous adapter à la situation.

– A 1/3 du voyage vous pouvez faire une évaluation sur vos facilités d’adaptation: la vôtre, celle de l’autre, celle des enfants, mais aussi celle du matériel, et enfin des vélos … Pour ce qui vous concerne, pas de doute … vos récits nous donnent la réponse, car en vous lisant on n’a qu’une envie, lire l’épisode suivant …

Que le temps passe vite! En effet, nous avons déjà fait 1/3 du voyage!

Nous avons tous été étonnés de la facilité avec laquelle nous avons adopté cette nouvelle vie (et quitté, plus ou moins momentanément, la précédente). Nous sommes heureux de ce que nous vivons et nous sentons « dans notre élément ». Même les enfants, qui ont eu quelques petits coups de blues le premier mois, sont désormais bien dans le voyage… Nous serons bien-sûr heureux de retrouver tous nos proches, mais sommes tous conscients de vivre une précieuse parenthèse dans notre vie. Déjà plein de belles rencontres et découvertes. Des débuts de prises de conscience aussi, qui orienteront, sans doute, nos choix au retour…

Par contre, qu’en est -il pour le reste du matériel, la tente, le réchaud, les « petits trucs » pour la gestion de la vie quotidienne ? Y aurait- il des choses à ce niveau que vous feriez autrement ?

Nous nous disons souvent que nous avons beaucoup de choses inutiles… mais on ne sait pas trop de quoi se débarrasser (!). Nous nous allègerons certainement bientôt de nos doudounes et gros duvets pour passer en mode été (nous sommes en train de voir les differentes options de rapatriement).

Sinon, concernant le matériel, 3 de nos 5  cuillères-fourchettes en plastique Light my fire ont cassé (on nous avait prévenu!) et la poêle Sea to summit que nous avions achetée, attache beaucoup trop (on en a trouvé une, parfaite, légère et toute simple, en Argentine). Les 2 matelas gonflables thermarest se dégonflent dans la nuit sans que l’on arrive à détecter de trou. La tente répond bien à nos attentes, même si nous aurions préféré en trouver une auto-portante.

Le chargeur solaire est efficace, contrairement au chargeur à dynamo que nous n’utilisons pas.

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11 commentaires pour Réponses à vos questions du mois d’août

  1. vttoons2206 dit :

    Hello la velovefamily,
    Merci pour ces réponses trés précieuses pour les voyageurs avec enfants.
    Nous vous suivons quotidiennement et sommes chaque jour émerveillés par votre périple. Quelle belle aventure !
    @ bientôt,
    Fabrice

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  2. alice ferreira dit :

    Merci pour vos réponses ….Votre aventure ce passe au mieux et c est avec bonheur que je vous lis tous les soirs……Bonne continuation , plein de bisous a tous !!

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  3. Raymonde Garcia dit :

    Merci de prendre le temps de nous répondre. Je vois que vous avez eu du soleil au Machu Picchu, la chance ! c’est assez rare. Vous êtes bénis des dieux (Incas !).

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  4. BéA dit :

    Gracias ! Thanks for your answers. Bon voyage.

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  5. maya 46 dit :

    Coucou Velovefamily.
    Il existe des modèles de tente autoportante pour 5 par ex Ghlee Pop Up env 3.6kg .Peut etre pas trop tard pour la fin du voyage Amazon livre dans le monde entier 🤔.Amitiés l happy cultrice sans miel 😣

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    • velovefamily dit :

      Bonjour Sylvie,

      Merci pour cette recherche !
      Decathlon fait également ce type de tente bien pratique.
      Le seul problème étant leur encombrement car elles ne se rangent pas dans des sacs mais dans des grandes poches circulaires quasiment impossible à transporter à vélo en raison de la prise au vent. De plus notre Hellsport a l’avantage d’avoir une toile technique qui permet de gagner quelques degrés. Son seul défaut étant vraiment de ne pas être auto-portante mais on va faire avec et puis il y a toujours la possibilité de la tendre entre deux velos si besoin.
      Merci encore !
      On espère que le miel va vite être de retour après ces années difficiles. Notre planète a besoin des abeilles !!!
      Bises,

      La VeLove Family

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  6. jef46 dit :

    Super cette session questions/réponses. Cela complète vos récits quotidiens. Une aventure extraordinaire que vous savez partager pour nous faire voyager. Bigs Bisous

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  7. f.vandermesse dit :

    Merci pour la précision de vos réponses qui nous permet de nous ouvrir davantage au monde que vous découvrez…que nous découvrons ensemble.
    Bonne route!

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  8. Maurou Marie Françoise dit :

    Merci pour toute ces réponses . Je vois que vous êtes une famille très très soudé et ça c’est très important . Vos enfants sont adorables . Je vous suit tout les jours. Bises à toute la famille

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  9. Maminou dit :

    Oui TOP cet échange question réponse … quand on lit vos aventures au quotidien, c’est normale que des questions surgissent, et d’avoir pensé à ce questions/réponses est ingénieux, car les questions sont rassemblées, traitées ensemble et chacun en profite ! Merci !

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  10. Yves dit :

    Coucou, joli voyage, les yeux fermés, il y a plein d images qui se mélangent.
    Bises à toute la famille. Yves.

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