Étonnamment notre chambre était pourvue d’une baignoire mais pas de chauffage et les nuits au bord du lac Titicaca restent fraîches même à l’abri. Depuis plusieurs jours nous n’avons plus accès à Internet. Le Wifi de la Casa de ciclistas n’était pas opérationnel et depuis La Paz aucun village que nous traversons n’est équipé.
Nous fondons donc un peu d’espoir sur Achacachi, petite ville située à une vingtaine de kilomètres pour nous connecter et surtout trouver une solution à ce problème de changement de vitesse qui occupe nos nuits.
D’ailleurs il faudra encore bien du courage à Esteban et Valérie aujourd’hui car le parcours comprend deux belles bosses qu’ils monteront sans poser pied à terre.
Achacachi est en vue. On nous indique qu’il n’existe pas de magasin de vélos mais qu’il y a deux réparateurs que nous pourrions consulter. Le premier, voyant la monture, nous indiquera bien vite qu’il ne se sent pas de toucher à ce type de matériel. Le second, nous demande de défaire tout le système pour nous indiquer finalement qu’il n’aura pas le temps. Une manière peu franche de nous avouer son incompétence. Christophe passera plus d’une heure à démonter puis remonter le système pour un résultat qui ne fait qu’empirer.
Il est 14h30 . Il est nécessaire de faire une pause déjeuner. Le moral des troupes commence à être attaqué et il nous faut nous reposer. Nous décidons de rester dans cette ville pour la nuit mais la recherche d’un logement s’avère également compliquée. Les gens sont pris par les festivités de la fête nationale qui vont avoir lieu dans l’après-midi Le seul endroit qui serait disponible nous paraît cher pour une qualité médiocre.
La nécessité de trouver un endroit où se poser étant prépondérante, nous décidons de nous arrêter là, le lieu étant pourvu d’un large garage intérieur permettant de nouvelles investigations sur le système de vitesse. Alors que Christophe s’affaire à nouveau sur le vélo, Fidel, le fils du propriétaire de l’hôtel vient lui prêter main forte. Ensemble ils arriveront à rendre disponibles 4 vitesses sur les 14 que comptent le système. C’est mieux et cela permettra sans doute de rallier plus facilement, demain, Sorata, un village situé à une cinquantaine de kilometres. Nous nous arrêterons une semaine afin de faire du Woofing (nous travaillerons dans une ferme agro-écologique en échange du logement). Nous disposerons certainement d’un peu plus de temps pour nous repencher sur le vélo et, si nécessaire, envisager un aller-retour jusqu’à La Paz.
En attendant, ce soir nous profitons de la fête nationale, des défilés et de la musique qui résonnera jusque tard dans la nuit au sein de cette petite ville de Bolivie.
La fête nationale terminée… La solution technique sera peut être, avec le lac Titicaca., … à l’horizon… Nous l’espérons vivement.
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Avec les péripéties juste avant votre départ, ce moyeu Rohloff ajoute un peu de piment à votre voyage… Courage ✌️
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Je ne sais pas si ça peut vous aider, mais je crois me souvenir qu’un des moyeux Rohloff avait une fuite d’huile. Si c’est le même et s’il manque d’huile essayez de mettre de la graisse. S’il ne fait pas trop froid ça peut marcher en attendant un vrai dépannage… et si ce n’est pas la commande de changement de vitesse, mais je suppose que vous l’avez vérifiée.
Courage, mais vous n’en manquez pas !
Bises à vous.
Loulou, Maguy
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Décidément la mécanique vous joue des tours 🧐, on a envie de vous prêter main forte,mais nous sommes bien impuissants. On pense très fort à Esteban et Valérie pour ces efforts supplémentaires. Bigs Bisous
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Pourvu que le woofing vous laisse un peu de temps et vous permette un repos bien mérité !
D’ailleurs, question : en quoi consistera votre travail ? (pas trop pénible j’espère) et les enfants, que feront-ils ? et Naïa ?
Bonne continuation et bon courage !
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