L’orage est passé et a laissé place à un ciel bien dégagé. La température extérieure reste fraîche. Nous flirtons toujours avec les 4 000 mètres et les gants sont les bienvenus sur les premiers kilomètres.
Nous nous trouvons sur l’axe principal entre la Bolivie et le Pérou. Le trafic est dense et ne devrait se réduire qu’au bout d’une cinquantaine de kilomètres, lorsque nous prendrons l’axe qui part vers le Nord, la plupart des camions choisissant, eux, l’axe Copacabana – Puno.
Au bout d’une dizaine de kilomètres nous saturons de tous ces véhicules qui nous doublent à vive allure. Nous répèrons une route secondaire qui, certes, rallonge un peu mais devrait nous offrir une vingtaine de kilomètres de quiétude. Cependant, nous payons vite en énergie ce que nous gagnons en confort. Le vent, puis l’arrêt de l’asphalte rendent notre progression plus difficile. Nous zigzagons entre les flaques d’eau laissées par l’orage d’hier et les nombreux trous façonnés par les quelques véhicules prenant cet itinéraire.
Nous prenons notre temps et en profitons pour observer cette Bolivie rurale située hors des axes principaux. Les élevages de bovins et d’ovins agrémentent le paysage, parsemé d’herbes fourragères disposées en petits tas gracieux. Des oiseaux de plus en plus nombreux viennent nager sur les prairies inondées. Il s’agit principalement de mouettes (avec le cou rentré dans le plumage façon Gaston Lagaffe) et de spécimens aux longs becs qui doivent en faire de redoutables pêcheurs. Leur présence n’est pas fortuite. Nous ne sommes désormais qu’à quelques encablures du lac Titicaca. D’ailleurs à la sortie d’un village, nous l’apercevons enfin au loin. Le plus haut lac navigable du Monde est devant nous !
Nous faisons une pause déjeuner à Batallas où nous nous risquons à nouveau dans un petit restaurant de rue. L’odeur de la truite a été plus forte que nos estomacs convalescents.
Après le repas nous poursuivons encore une quinzaine de kilomètres sur la route nationale. La prochaine ville est à 20 km et nous devrions donc pouvoir l’atteindre demain matin afin d’essayer de trouver un magasin de vélos. En attendant, Valérie et Esteban ont accompli aujourd’hui une véritable prouesse physique en parcourant plus de 50 km, dont une bonne partie de chemin de terre, avec… une seule vitesse ! Chapeau !
Pour se remettre de cet effort conséquent et profiter enfin d’un bon lit nous prenons une chambre d’hôtel qui, surprise !…. est dotée d’une baignoire ! De quoi se réchauffer et se détendre en attendant de longer à nouveau demain cet immense lac (que les Boliviens appelent « El Mar ») dont le nom fait esquisser bien des sourires.
RRRRhhhooo … les petits aventuriers , quel plaisir de voir vos sourires … Bisous !!
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Un grand bravo à Valérie et Esteban ! Esperons que vous pourrez réparer à la prochaine ville . Le lac Titicaca se profile à l’horizon… j’y retournerais bien moi.
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Bonjour la velovefamily
Alors votre spécimen au long cou est un ibis échassier qui rafole de poissons.
Sinon on croise les doigts pour qu un réparateur au doigts d or s occupe de votre merveille de technologie rohloff.
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Merci Sylvie pour ces precisions.
Quel oeil !
Nous venons enfin de retrouver du miel au Pérou !
On vous embrasse,
La VeLove Family
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Holà,
Quelle belle petite brochette d’enfants dans la baignoire. Trop mignon !! J’ai hâte de voir des photos du fameux Titicaca. Moi qui connaît que celui de Catus !! 😂
Bises à vs 5
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A propos de Copacabana, savez-vous que les autorités brésiliennes ont dû demander l’autorisation à leurs homologues boliviennes pour pouvoir baptiser leur célèbre plage de Rio du même nom que cette petite ville de Bolivie ? A Copacabana, le dimanche, tous les véhicules sont décorés et bénis pour leur souhaiter bonne route ! (vous auriez pet-être dû passer par là…)
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