Pour cette dernière matinée dans la jungle, Yacira nous a préparé un beau programme.
Nous partons, tout d’abord, pour une belle promenade de deux heures sur de petits sentiers traversant cette immensité quasi-vierge. Yacira nous arrête fréquemment pour nous montrer, là une plante et ses vertus médicinales, ici un oiseau multicolore ou encore des abeilles. Nous avons forcément une pensée pour les apiculteurs et les happy-cultrices du rucher de Boissor en observant quelques-unes des 40 espèces d’abeilles vivant dans le parc Madidi. Nous apercevrons notamment de petites abeilles noires appelées « coupeuses de cheveux » car se régalant de toute chevelure passant à proximité. Yacira nous précise qu’elles produisent du miel d’excellente qualité à l’odeur de citron qui est notamment utilisé contre la toux. Selon les conseils de notre guide nous passerons devant leur ruche, à ciel ouvert, en courant afin de ne pas y laisser quelques mèches.
Nous arrivons en bordure du fleuve. Quelques troncs et de la ficelle nous attendent. L’heure est venue de construire un radeau sur lequel nous descendrons la rivière jusqu’au camp. Par mesure de sécurité, une pirogue à moteur nous suit un peu plus loin. Une descente en radeau au milieu de la jungle, un moment inoubliable par son intensité émotionnelle et cet incroyable point de vue.
Yacira jouera le capitaine de cette frêle embarcation, nous guidant quand les courants se font plus forts et s’assurant sans cesse de maintenir l’équilibre nécessaire.
Nous arriverons au camp sans aucun chavirage mais avec de beaux souvenirs.
Ces trois jours dans la jungle auront été d’un dépaysement total. L’environnement est, certes, hostile mais tout paraît, à peu près, sous contrôle. Il existe des séjours de type « survival » mais nous en étions loin ! Cela nous a permis de profiter de cet univers si particulier en famille.
Nous rentrons à Rurrenabaque en début d’après-midi. 1h30 de bateau qui nous permettent d’admirer la vie qui s’égraine tout au long du fleuve.
Nous profitons de la fin d’après-midi animée dans les rues de Rurrenabaque pour découvrir un peu plus cette petite ville si particulière, avec l’impression constante d’être plutôt au Brésil qu’en Bolivie. D’ailleurs tous les restaurants de la ville essayent de nous attirer en nous offrant des verres de Caïpirinhas…
Quelle belle aventure. Vous êtes prêts pour le prochain luzathlon
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C est un petit moment dde bonheur que celui de vous lire , de vous suivre d ici ..et surtout de constater que tout le monde a gardé sa belle chevelure…..Merci la VElove Family !!
bisous a tous !!
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Quel plaisir de vous lire !!!! Cette aventure semble si agréable, vue par vos yeux !!! Bonne continuation sur la route des « souvenirs inoubliables » !!!
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« Intensité émotionnelle » à n’en pas douter.
Quel est le nom de cette belle fleur en photo numéro 11 de ce jour ?
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L’aventure continue dans un contraste incroyable à quelques jours près entre la jungle et le Salar … notre terre est belle, et pleine de magnifiques surprises … vos photos nous le prouvent chaque jour … comment la préserver ?
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Comme chaque jour, je me précipite pour lire vos découvertes! Les photos et la prose font toujours rêver. Je me sens l’ âme d’une toute petite aventurière à côté de vous: 4 semaines en Thaïlande en famille mais en avion, bus et tout et tout 😉 ! Grosses bises à tous. Agnès
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Encore un joyau de votre quête dans votre besace. Une étape de plus de franchie, bravo la team Vélovefamily et merci pour ces récits toujours captivants. Bigs Bisous
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