Le klaxon compulsif ou la klaxonnite aigüe de certains automobilistes locaux (notamment les taxis) a émaillé notre nuit de nombreuses phases de réveil.
Qu’importe, aujourd’hui nous n’avons qu’une quarantaine de kilomètres à effectuer afin d’arriver à Pazna où nous avons repéré des sources d’eau chaude, promesses de délassement.
Nous prenons tout de même un peu de temps avant de quitter Challapata pour chercher un nettoyeur haute pression et finir de laver nos vélos. Nous avions effectué un lavage sommaire (au chiffon et à la brosse à dents) à Tahua mais le sel reste bien présent par endroit et pourrait mettre en péril nos fidèles montures. C’est à la sortie de la ville que nous trouverons tout l’appareillage nécessaire ainsi que des professionnels très aidants.
Lavés, huilés, nos vélos retrouvent une nouvelle jeunesse pour s’élancer sur les longues lignes droites bordées de sublimes sommets enneigés. Le vent n’est pas encore très fort et durant les deux premières heures nous avançons bien. Après, le vent s’intensifie et c’est plus compliqué. Nous arrivons tout de même en début d’après-midi à Pazna et après un pique-nique tardif, nous nous dirigeons vers les thermes. De grandes baignoires privatives et une eau bien chaude (la première fois que nous trouvons de l’eau vraiment chaude en Bolivie !) satisferont toute la famille. Le bain est limité à 30 minutes. Cela nous suffit amplement car certains d’entre nous sont au bord du malaise en quittant la pièce emplie de vapeur. La fatigue et un besoin d’hydratation auront certainement accentués les effets.
Il est 16h30 lorsque tout le monde a retrouvé ses esprits. Il n’y a plus de villages avant de nombreux kilomètres et le gérant des thermes nous accorde le droit d’établir notre campement dans le hall d’entrée du bâtiment. Il y a pas mal de passage mais cet espace bénéficie de la chaleur ambiante. C’est parfait pour nous.
Nous regardons avec intérêt le ballet s’opérant au sein de ces thermes populaires. Toutes les classes sociales semblent se croiser et se succéder dans ce lieu . Des camionneurs, aux personnes aisées qui en profitent pour consommer quelques douceurs, en passant par les nombreux habitants ne possédant pas de salle de bain privative, les clients sont aussi nombreux que divers. Pour la première fois , nous voyons les longs cheveux des dames qu’elles brossent avec soin, chevelure habituellement cachée sous de grands chapeaux.
Plus tard , dans la soirée, le gérant voyant le froid passer sous la porte et sous certaines cloisons avec l’extérieur, viendra nous proposer de nous déplacer de quelques mètres pour nous installer dans l’espace qui donne directement sur les bains. Plus que parfait !
Un bon bain chaud pour la team Vélovefamily, un abri, du repos. Qui est donc ce petit minou qui fait la joie des enfants 😜 Bigs Bisous
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Bientôt 3000 km en 3 mois, je suis épatée de tous ces efforts dans des conditions assez difficiles au demeurant sans vous plaindre ou sans peur des conséquences. D’Ici, de notre Lot saturé de chaleur, on vous voit parfois dans des conditions extrèmes mais toujours une solution pour palier à toutes ces difficultés.
Franchement, vous êtes forts les Caudriers,
je me demande ce que cela aura forgé chez les petits Caudriers dans les années futures.
De bons gros bisous bien chauds à vous tous.
Isa
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Coucou la vélove family,
Quel courage et quel mental pour affronter ce froid… Bravo !!! J’imagine le bonheur de trouver ces eaux chaudes.
Nous vous envoyons toute la chaleur actuelle de Toulouse.
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