Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. C’est peut-être pour cela que nous aimons tant l’aventure…
L’alarme de la montre est réglée à 6h30 pour que nous puissions tous être prêts à partir pour 8h00. Et c’est le cas ! Nous passons saluer Ruth et l’ėpicière et partons pour cette longue étape. Un coup d’oeil sur les petits drapeaux derrière nos vélos. Il n’y a pas encore de vent et un faux plat descendant. C’est le moment d’en profiter !
Nous filons entre 20 et 25 km/h. En une demi-heure nous avons déjà parcouru plus de kilomètres que l’avant veille… en un jour ! Et pour couronner le tout, le soleil s’extirpe enfin des épais nuages dans lesquels il était englué. La route est droite mais le paysage est somptueux. Un air de savane, de grandes dunes de sable et de très hautes montagnes en toile de fond. Nous roulons dans un décor de rêve !
Lorsque le vent de face commence à pointer le bout du nez, vers 10h00, nous avons déjà 40 km au compteur. Si nous avions un doute ce matin en nous levant, nous savons désormais que nous dormirons ce soir à Uyuni.
Des centaines de lamas et de vigognes nous toisent du regard lors de notre passage sur cette route quasi-déserte. Malheureusement pas de Nandus (ces grosses autruches sauvages) au programme aujourd’hui. Il nous faudra certainement attendre l’après Salar.
Le sel, lui, en revanche, commence à être présent Il a envahi de vastes plaines qui brillent sous le soleil du jour.
L’arrivée sur Uyuni est usante. Le vent est désormais très fort. Nous avançons péniblement sur une longue ligne droite en faux plat montant, au cours de laquelle l’effet d’optique augmenté par l’altitude nous fera croire que la ville n’est qu’à quelques centaines de mètres alors que 10 km plus tard nous ne sommes toujours pas dans ses faubourgs.
Ça y est . Uyuni s’offre à nous. Nous sommes épuisés par ces derniers jours de route mais heureux d’avoir parcouru cet itinéraire (avec l’aide précieuse de Desidoro !). C’était intense mais magnifique. Cela nous a encore donné la chance de rencontrer de bien belles personnes.
Nous nous dirigeons vers un petit hôtel recommandé par Rémi et Céline rencontrés à Tupiza, avalons un rapide repas puis allons nous reposer et planifier la suite de l’itinéraire. La météo aura encore un rôle important au cours de ces prochains jours. Une traversée de près de 150 km nous attend sur le plus grand désert de sel du monde. Pour s’y préparer, supporter l’équipe de France, et aller voir le cimetière de trains situés à Uyuni, nous allons certainement rester une journée ici , avant de nous ėlancer pour Colchani… aux portes du Salar.
VeLove Family 
Toujours aussi beau ! Continuez à profiter et nous aussi par la même occasion.
Bisous
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C’est magnifique que de beaux paysages vous nous faîtes beaucoup voyager et quel courage que vous avez . On a gagné bises à toute la famille
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Bravo
Vous nous fêtes rêver de jour en jour
Déjà tant de km parcourus : pas trop mal aux jambes et aux fesses?
Bises remplies de courage à tous les 5
Lynda
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On croise les doigts pour que les vents ne vous soient pas défavorables sur le salar d’Uyuni… 🤞Sinon la longue ligne droite et plate va vraiment être longue. 150km : vous pourra donc pour Llica ?
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Enfin un récit sur une journée magnifique productive et avec des sourires radieux. 25km/h 😎 avec un vaisseau de plus de 100kg 😜 à 4 000m, ben comment dire… S’ils veulent une famille pour explorer Mars… Vélovefamily t’as tout compris 🤩 Bigs Bisous
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Bonjour la belle famille et BRAVO j imagine que vous êtes fiers d’y être arrivés. Bonne traversée à venir et peut être que vous croiserez Alban https://mobile.ulule.com/projet-uyuni/?lang=fr
Amitiés Sylvie.
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Holà,
J’aime beaucoup votre aventure et mon grand père me la raconte tous les soirs. J’aime aussi les beaux paysages. Je vous fais de gros bisous.
Lia 😘😘
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Félicitations à vous tous !
Encore merci pour ces récits qui nous permettent de vous accompagner, au moins par la pensée…
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Une journée positive qui nous donne du baume au cœur à nous également.
Que le match vous donne encore des ailes.
Bises
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Une question me vient à l’esprit en vous relisant ce matin : à quoi s’occupe Naïa pendant que vous roulez, poussez, peinez… hormis la sieste ?
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Attention à ne pas abuser du sel dans les prochains jours !!
Bravo pour avoir réussi cette épreuve » de force » !
BISOUS
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Bravo pour cette traversée qui nous a tenu en haleine. Hier nous étions à » La Gacilly » en bretagne où a lieu tous les ans un festval de photos qui sont exposées dans les rues de ce beau village. Nous avons bien pensé à vous car une partie de l’expo est consacrée à un photographe qui a fait un superbe travail sur l’exploitation du lithium dans le Salar de Yiuni et de ses conséquences sur l’environnement. Encore une destruction sauvage au nom des progrès de la technologie! A signaler que le téléphone sur lequel j’écris ne fonctionnerait pas sans ce précieux minerai! Paradoxe paradoxe.
Bises
Didier
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Magnifiques paysages qui sent déjà le désert de sel … Une question me vient: les lamas et de vigognes près de l’eau … cette eau reste non salée malgré le sel autour ? En tous les cas 70 km avec des vélos hyper chargés, une fatigue cumulée, les vent en fin de journée … BRAVO encore une fois ! Bisous
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