De la famille :
Quand prenez-vous un peu de repos ?
Une journée de pause ici à San Agustin Del Valle Fertil… certainement une autre dans les jours à venir… Nous nous laissons porter au gré de nos envies mais ne sommes pas pressés (même plutôt en avance sur nos prévisions !). Du coup : dès que nous trouvons un coin sympa ou dès que nous ressentons un peu de fatigue, nous pouvons nous arrêter ! Fin juin nous sommes attendus près de Salta dans une famille Argentine pour participer à quelques travaux chez eux. Nous devrions y rester une semaine!
Organisation des repas ?
On essaie de transporter le moins possible de nourriture car ça pèse vite lourd. On achète donc quasiment au jour le jour dans de petits magasins en bord de route. On a néanmoins toujours un paquet de pâtes, quelques fruits et biscuits d’avance au cas où… car il faut bien anticiper : sommes nous sûrs d’arriver dans le village suivant pour le déjeuner ? Y aura t il bien de quoi acheter à manger?
Les repas dans les grandes villes sont souvent plus variés que ceux dans les zones reculées (on y trouve plus facilement des produits frais, notamment des yaourts et des légumes).
Ces derniers jours on a tourné assez souvent sur des sandwiches-saucisse le midi et pâtes le soir!
Organisation pour l’eau :
Nous avons 5 gourdes de 800ml réparties sur nos 2 vélos. Jusque là ça a été suffisant : l’eau du robinet au Chili et en Argentine est potable (agua limpia) et a généralement bon goût. Il est donc facile de s’en procurer : auprès des habitants, ou dans les magasins. Lorsque nous faisons les courses, nous achetons en plus généralement une grosse bouteille de jus de fruit (ou plutot de l' »agua savorisada ») et une grosse bouteille de soda… Ça nous apporte de la fraîcheur… et du sucre!!
Nous avons un filtre à eau pour le reste du périple ainsi que 2 poches à eau de 10L au fond de nos sacoches pour les futurs vrais déserts.
La phrase inscrite sur nos manches de t-shirts :
Comment vont les vélos ?
Plutôt bien jusqu’à présent. À part le problème de pignon sur le moyeu rohloff avant le départ, un frein avant huileux à l’arrivée à Santiago et une béquille fragilisée, pour l’instant ça roule plutôt bien. Une vérification de toutes les vis tous les deux ou trois jours est tout de même nécessaire, car la qualité de certaines routes met à mal certaines fixations. Mais avec l’astuce du vernis à ongles, nous ne devrions plus perdre beaucoup de vis désormais…
La circulation et notre sentiment de sécurité sur la route :
Jusqu’ici nous ne nous sommes jamais vraiment sentis en insécurité sur la route. Les routes que nous avons empruntées avaient de larges bas-cotés et les chauffeurs dans l’ensemble sont plutôt respectueux. La petite tempête traversée avant Uspallata nous a fait quelques frayeurs. Les grandes routes avec beaucoup de circulation demandent également une vigilance permanente… autant que possible nous les évitons.
De Valérie :
Qui écrit les articles et quand?
Hey Hey… fin du suspense! Jusqu’ici c’est Christophe qui prend sa plume d’écrivain-voyageur pour vous raconter notre périple au quotidien! Il les rédige le soir, une fois que Naïa est couchée ! De mon côté (c’est donc Valérie qui écrit ici), je trie et sélectionne les photos… Je vous enverrai quand même quelques articles au fil du voyage! Nous en préparons d’ailleurs un sur Naïa!
Les journées sont denses et laissent finalement assez peu de temps « libre ». Mais c’est un vrai plaisir à la fois de compiler tous les beaux souvenirs de notre aventure, et de les partager avec vous tous qui nous renvoyez en retour tant d’émotion. Nous nous régalons à lire tous vos commentaires!
Finalement ce qui prend le plus de temps est de trouver du wifi assez correct et de charger les photos une à une… ça nous a pris jusqu’à 2h un soir car la connexion n’était pas stable!
Pour le blog, nous avons la chance de pouvoir compter sur Françoise pour qui l’orthographe n’a plus de secrets (ou presque !). Elle corrige les articles publiés, ce qui permet d’avoir une lecture plus « limpide » que celle que nous envoyons directement par mail aux abonnés dans laquelle peuvent s’insérer quelques fautes.
Tous les articles sont écrits sur une tablette 10″. Ce n’est pas toujours très confortable mais cela reste bien pratique.
Histoires du soir?
Comme à la maison, les enfants ont généralement droit à leur histoire du soir… sauf qu’ici, c’est à eux de la lire (ça fait partie de leurs devoirs quotidiens) : une page chacun, à voix haute. C’est un livre spécial « histoires du soir », justement, avec des histoires sympas et pas trop longues, acheté sur la liseuse.
Nous leur lisons également de temps en temps des histoires en version bilingue : français/espagnol pour essayer de les aider à progresser un peu.
Naïa dans sa carriole :
Naïa semble tout à fait heureuse dans sa carriole! Elle y va volontiers, même les journées les plus longues, elle ne râle jamais! Elle réclame simplement parfois un peu de… « miam-miam »!
Les réponses des enfants :
Ce que l’on a appris à dire en espagnol :
Quieres jugar conmigo ?
Cuantos anos tienes ?
Te toca a ti.
Hace calor/frio.
Como te llamas ?
Tengo ambre.
Hummmm ! Que rico !
Comment se débrouille-t-on pour jouer malgré la barrière de la langue :
Parfois nous faisons avec les gestes. Parfois nous restons à côté d’eux et au bout d’un moment ils nous proposent de jouer.
Parfois aussi on demande à papa ou maman de nous aider.
Sport national à en Argentine depuis le XVIIe siècle :
Ça c’est pas une question, c’est un exercice en tant que tel! Sacré Jef! On mettra les enfants sur le coup dans quelques jours! Un indice, l’effervescence monte ici à quelques semaines du possible sacre de leur « Messi ».
Naïa : les prénoms de ses Playmobils et les autres jouets qu’elle a trouvé :
Naïa a amené 3 Playmobils : 2 filles et 1 garçon. Il s’agit de Lalie, Esteban et Naïa… Elle a aussi une petite poupée qu’elle appelle « bébé ». Une balle en forme de globe terrestre,un mini livre et une petite boîte avec un couvercle. Elle joue beaucoup avec tout cela dans sa carriole.
Hors de la carriole elle joue avec les animaux et met des cailloux dans ses poches! (Arghhh)
La posture de Naïa dans la carriole :
Quand les enfants étaient plus petits nous avions une sorte de siège hamac que nous mettions en plus sur le siège. Puis l’année dernière Naïa avait un renfort au niveau de la tête qui se rajoutait au siège. Cette année, elle porte bien mieux sa tête et bénéficie souvent de nombreuses vestes et doudounes que nous plaçons sur l’autre siège, ce qui lui sert d’oreiller.
Merci une fois de plus pour vos réponses ! Grosses bises à vous 5.
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Réponses précieuses aux questions des uns et des autres.
Il va falloir que je me mette à l’espagnol.
Bises de « Vandermesse family » du Nord au Sud
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Merci pour toutes ces réponses. Bises à tous les 5
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Génial cette rubrique. Si vous faites ça tous les mois, dans un an on a un guide du routard 😎. Pour la question, je voulais alimenter, mais toute la team…les parents vont devoir participer avec l’aide des rencontres. Attention au piège… l’objet principal est bien rond mais Messi ne pourrait pas jouer avec les pieds😁 bigs bisous
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Merci pour tous ces éclaircissements … une question que j’ai oubliée de poser … quand Naïa demande aussi pipi on lui enlève sa couche ? Elle arrive à ne plus en porter la journée ? Sinon vous trouvez des couches sur votre route car c’est volumineux et vite lourd ! Bisous
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Merci de prendre le temps de rédiger tout ça pour nous et surtout d’avoir la volonté de trouver un accès internet et la patience d’attendre le chargement des photos. Effectivement, c’est souvent le plus pénible dans la tenue d’un blog.
On apprécie de vous suivre.
Vos lignes nous rapprochent et nous font rêver chaque jour.
De gros bisous.
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Non non Naia ne se plaint pas elle a compris qu’ elle avait une bonne place dans sa mini maison roulante avec ses jouets ! Pour Lalie et Esteban un échange avec leurs classes respectives est il prévu et réalisable.?
A très bientôt pour vous lire avec beaucoup de plaisir!
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