La nuit fut bonne, la nuit fut douce. Aussi incroyable que cela puisse paraître il y a du Wifi gratuit (capricieux mais public) au sein de ce modeste village perdu dans le désert. C’est donc grâce au « Gobierno de San Juan » que nous pouvons vous adresser l’article relatif à l’arrivée à Bermejo.
Nous prenons le temps de découvrir le quotidien d’Oscar, de Mirta et de leur sympathique famille.
Après le Maté, place à la confection du pain. Ici, chaque matin, Oscar et Mirta font le pain pour tout le village. 25 pains maisons qu’ils pétrissent à la main, passent dans un laminoir manuel et cuisent dans leurs fours exterieurs chauffés au feu de bois. Nous assistons avec plaisir à ce rituel pendant qu’Oscar nous raconte, avec nostalgie, la passé minier de Marayes. Des mines d’or et de charbon dont l’exploitation s’est arretée du jour au lendemain plongeant le village dans un isolement encore plus grand. Beaucoup de maisons ont été abandonnées et seuls sont restés ceux qui étaient attachés à cette terre, élevant quelques animaux, travaillant quelques terres. Les maisons sont rudimentaires mais confortables. Les enfants seront très s amusés par le fait de devoir remplir un seau d’eau dans le puits voisin avant d’aller aux toilettes afin d’effacer manuellement toute trace de ces besoins naturels. Le maniement de la corde pour remplir le seau d’eau demande une certaine maitrise.
Nous embrassons chaleureusement tous les membres de la famille et reprenons notre route. Une route rendue difficile par ses longues lignes droites, sa déclivité très défavorable et un vent de face de plus en plus puissant. Nous avions remarqué depuis quelques jours que le vent se renforçait à partir de midi. Cela s’est confirmé aujourd’hui ! Mais comment regretter le temps partagé ce matin avec nos hotes, nous avançons moins vite mais libres et heureux.
La chaleur est également présente et il sera difficile de trouver un petit coin d’ombre qui ne soit pas envahi par les cactus rendant toute position assise très inconfortable…à part peut-être pour les fans d’acupuncture.
Les 10 derniers kilomètres marquent une inclinaison encore plus importante. Nos organismes commencent à être usés par cette longue journée de vélo. Lalie et Christophe sont collés à la route, ils n’arrivent plus à avancer. Valérie et Esteban, eux, ont su garder un peu plus d’énergie et apportent une aide bien utile à l’équipage proche de l’hypoglycémie et les gourdes d’eau vides.
Nous arrivons enfin à Chucuma. Nous devons encore grimper pour arriver au centre. Une épicerie dans un virage, notre soif peut enfin être étanchée.
L’épicier nous propose de planter notre tente à proximité de son magasin, sous un oranger et un figuier. Une nuit fruitée nous attend après cette journée si difficile pour nos organismes.
Bravo pour l’esprit collectif dans la difficulté. Et toujours ces photos variées et bien cadrées. Il manque cette fameuse carte avec votre tracé, vous avancez dans vos recherches? Bigs bisous
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Hé je suis la 1ère cette fois ci … mais je triche je n’ai pas encore lu …. ça vient juste de sortir … j’étais en train de poser mes questions … hououou tricheuse … ok je lis ! :o)
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Ha non le temps d’écrire Jef46 l’avait déjà fait héhé … Encore un superbe témoignage où vous arrivez encore à vous dépasser en affrontant ces lignes droites à n’en plus finir, le vent contre vous, la soif … et les cactus qui vous offrent une ombres piquantes … Mais on comprend aussi où vous puisez cette énergie: cette fois-ci, dans le partage et les témoignages de cette superbe famille … de l’histoire vivante ! Bisous …
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A l’heure où j’écris, (pas la1ère, moi je lis avant (!) , au réveil sur mon téléphone, puis je déjeune et seulement ensuite j’essaie de trouver les mots…), vous dormez, du moins je l’espère, d’un sommeil fruité et réparateur au calme qui vous permettra d’aller toujours plus loin dans votre quête. Bon vent (dans le dos de préférence !). A Luzech, nous enchaînons orage sur orage (sans dégâts).
Bises
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supère le campement
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Merci….. aujourd’hui encore.
Vive : l’accueil argentin, la générosité des familles et VOUS.
Please : prenez un peu de repos.
Bises.
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TOUJOURS d’aussi belle photo reposez vous quand-même les argentins vous apprecie énormément bises de Luzech nous avons mauvais temps
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Bonjour la « petite » famille !
Mais vous allez trop vite, nous n’avons même pas le temps de vous suivre (même si c’est vous qui êtes sur nos traces), ni de poster des commentaires, que les articles pleuvent.
Bravo à tous pour le premier col andin, qui est déjà bien loin. C’est psychologiquement le plus dur, maintenant vous savez que vous pouvez tout faire !
Bemejo, Marayes, Chucuma, nous rappellent de bons souvenirs mais surtout la chaleur et la sécheresse. Vous devriez retrouver la verdure et un peu de fraîcheur à Vallee Fertil ( vous y êtes d’ailleurs peut être déjà). Allez visiter le petit musée Pachamalui, il est minuscule mais superbe et vous pourrez y admirer un puma.
Bon , et puis ce n’était vraiment pas la peine de partir si loin pour voir des alpagas, il suffit d’aller promener ses roues sur la voie verte entre Lavelanet et Chalabre pour en déloger, confortablement installé au milieu de la piste ! Et les enfants, profitez des glaces, les argentins sont des champions, et les servent très généreuses.
Bises à tous et Suerte…
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Quel régal de voyager avec vous….avec notre petit confort et puis avec la pluie qui tombe ici depuis ce matin on se réchauffe en regardant vos belles photos ..Gros bisous a tous …
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bonjour, nous avions campé aussi à Chucuma, mais sur la place du village par une chaleur accablante. Robinet d’eau chez les flics. Bonne route
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