Du haut de notre « camping-truck » les étoiles laissent progressivement la place à une petite brume qui s’effacera elle-même afin que puisse s’exprimer un somptueux lever de soleil. Il vient tout d’abord lécher la cime des plus hauts sommets de la vaste cordillère qui se trouve encore à proximité avant de glisser sur les pentes, révélant une quintessence de variations de lumières.
Nous saluons Luis, de retour, et le remercions à nouveau pour cette nuit bien originale.
Nous savons que cette journée de vélo sera un peu plus longue que les précédentes et nous ne tardons pas à retrouver l’asphalte de la route de San Juan.
Peu à peu, la végétation se raréfie et laisse la place à de vastes zones sabloneuses. Ce qui reste de terre semble durci par une nature hostile et les plaques craquelées témoignent de l’aridité ambiante.
Dans cet univers sec et venté, la route a été tracée sans chercher la moindre originalité : c’est tout droit ! Des dizaines de kilomètres de lignes droites… en 70 km nous ferons 4 ou 5 virages !
Excepté un regard fréquent dans les rétroviseurs afin de vérifier que deux camions ne vont pas se croiser à notre hauteur (et anticiper dans ce cas une descente dans le bas côté), le pilotage est donc aisé… et monotone !
Nous en profitons pour échanger longuement entre coéquipiers. Esteban chante et récite ses tables de multiplication tandis que Lalie se perfectionne dans le maniement du dictionnaire français/espagnol-espanol/français en essayant de traduire les quelques panneaux qui bordent la route. Tout d’un coup elle s’interroge : « Est-ce que les argentins crient aussi « Aïe ! » lorsqu’ils se font mal ? ». La réponse n’est pas dans le dictionnaire !
Entre quelques jeux de « le premier qui voit… » et « à quoi tu penses ? » nous apercevons quelques mini-tornades: certaines de quelques centimètres de diamètre, d’autres de plusieurs dizaines de mètres. Elles balayent le sol et sont reliées au ciel par un tourbillon circulaire qui se déplace d’Ouest en Est sur plusieurs centaines de mètres.
Nous avalons quelques sandwichs au bout de 40 km, en bordure du poste de contrôle sanitaire qui désinfecte chaque véhicule passant de la Province de Mendoza à celle de San Juan (et inversement).
Les derniers kilomètres se feront « au moral » . Tout le monde a envie de se poser (notamment les adultes qui ont envie de se poser sur autre chose que sur leurs selles car les longues lignes droites qui n’exigent pas de changements fréquents de positions se révèlent délicates pour les postérieurs en pleine période de moulage).
Nous profitons de l’arrivée à Media Agua, la bien nommée… pour faire le plein d’eau. Un café propose une connexion internet. Nous essaierons de vous envoyer l’article sur la journée d’hier. Mais le réseau est défectueux et les photos ne veulent pas se charger. Nous attendrons demain !
Dans une demi-heure il fera nuit. Nous nous lançons dans un petit contre la montre de 2-3 kilomètres avant de nous engouffrer entre deux parcelles de vignes. Quelques grapillons odorants laissent planer une note fruitée… et quelques moustiques. Dès que les féculents du jour sont absorbés nous rejoignons nos duvets dans lesquels se reposeront nos muscles endoloris par cette longue journée.
Merci pour votre ténacité et votre fidélité à l’envoi de vos nouvelles.
Si les photos se chargent lentement… elles arrivent chez nous en parfaite adéquation avec la « variété des paysages et des découvertes » que vous nous offrez.
Que de contrastes !
Bises. 😄😊😉😀☺️
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Toujours et encore de très jolies photos. Et que dire des textes. Un vrai régal !!
Bisous à tous
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Superbe camion de Luis digne du salaire de la peur! Br
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bravo pour cette belle ligne droite! Bigs bisous
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Merci pour tous ces beaux paysages! gros bisous à vous 5 de la part de nounou et titan
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Merci gros bisous de nous 5 et particulièrement de Naïa!!
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Coucou les amis !
Je vous suis avec plaisir depuis le début de votre périple ! Merci pour toutes ces jolies histoires et ces magnifiques photos !
Juste pour info pour Lalie, à priori on dit ay ! en espagnol quand on a mal et vaya! pour montrer notre désagrément…
Je vous embrasse très fort et je pense bien à vous 😉.
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Comme chaque fois, je me régale ! Et je vois que même dans les « aventures Velove autour du monde, on ne perd pas les bonnes habitudes de se laver les dents, tous ensemble en Family ! !
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Une fois de plus, un grand MERCI pour vos posts et les photos toujours « in situ ». Souvenir d’Argentine et de ses barbelés: notre guide, lorsque quelqu’un « piquait du nez » durant les longs trajets, disait: » tu as planté beaucoup de piquets ! » L’expression nous est restée !
Quel plaisir de vous lire… Bisous à tous les 5.
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Je vous suis tous les jours, avec admiration et impatience de connaître la suite. Courage! Vous vous débrouillez comme des chefs!
Plein de bises de hong Kong!
Estelle
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Bravo pour le lavage des dents … primordial !! Jokes mises à part , encore de supers moments . Continuez sur votre lancée … bises
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Chers Valérie, Christophe, Lalie, Esteban et Naïa,
A Luzech et ailleurs, nous sommes nombreux à vous accompagner. Vous devez le sentir. J’ai retrouvé dans la maison un énorme Atlas Universalis où je vois Mendoza, San Juan, etc. Je vous suis à la piste. Qu’il fait bon lire vos bonnes nouvelles et admirer votre courage. Chaque matin, je vais vite à votre rencontre sur Internet. J’espère que ce petit message vous parviendra. Je vous embrasse tous en grande affection. Gérard
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Merci beaucoup Gérard ! Tu es avec nous au quotidien dans nos pensées ! Nous t’embrassons bien affectueusement. Prends soin de toi xxx
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