Nous avons du mal à partir ce matin : la connaissance de la topographie des 3 prochains jours et la difficulté à quitter Raúl, qui nous a si bien accueilli, ainsi que Carlos un serveur Vénézuélien avec lequel nous avons sympathisé hier, ne sont certainement pas étrangers à ce départ tardif.
Il fait donc déjà chaud lorsque nous entamons nos premiers coups de pédales et la sortie de Los Andes ne propose pas de mise en route de rodage, ça monte d’entrée !
Moins qu’hier tout de même et nous prenons même du plaisir à avancer roue après roue vers les massifs Andins que nous apercevons au loin. La montée est très régulière sur les 20 premiers kilomètres et, le plus souvent, une large bande sur la droite nous sert de piste cyclable. Les camionneurs sont nombreux à nous saluer d’un geste de la main ou d’un bon coup de klaxon lorsqu’ils arrivent à notre hauteur (et donc de la carriole de Naïa ce qui a pour conséquence de l’obliger à faire des siestes « flash »).
Nous longeons le Río Aconcagua. Il nous fait de l’oeil et nous ne résistons pas bien longtemps à nous poser à ses côtés pour la pause déjeuner. Les enfants (et les adultes !) sont pressés de se rafraîchir dans cette eau andine. L’eau fraîche et le paysage nous enchantent et nous profitons intensément de cette pause.
Nous avons bien fait car après la route se fait un peu plus raide. Un Chilien s’arrête aux côtés de Valérie et d’Esteban et leur offre 4 paquets de viandes séchées en leur disant que c’est de la protéine pour la Cordillère. La dernière fois que nous en avions mangé c’était de la gazelle ramenée d’Afrique du Sud par Chris.
Les Chiliens ont étés très accueillants depuis notre arrivée sur leur sol. Chaque jour nous recevons des dizaines de « Que le vaya bien ! » (une version classe de « Bonne chance »).
Il est 17h30 lorsque nous faisons une courte pause dans cette longue montée, un champs borde la route et le prochain village est dans 5 km. Conseil de famille : planter la tente dans ce champs ou continuer encore un peu ? 1 voix pour s’arrêter, 2 voix pour continuer et deux abstentions plus tard, nous remontons sur nos vélos. Mais au bout de quelques centaines de mètres la crainte de nous retrouver à rouler dans la nuit (elle tombe vers 18h30 ces derniers jours) nous incite à jouer la prudence et à faire demi-tour.
Nous plantons donc la tente et les filles partent chercher de l’eau un peu plus bas. Une dame leur offrira 2 bananes (« para las niñas »). Décidément nous sommes gâtés !
Nous dormirons cette nuit bercés par les passages réguliers des gros camions qui partent vers l’Argentine.
Quels beaux paysages, bravo à vous tous.
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Ravis d’avoir de vos nouvelles, et de voir que vous n’êtes pas sous la neige…on pense bien à vous!
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Toujours un régal de voir ces magnifiques photos pleines de vie et de couleurs… quel héritage magnifique pour cette jeunesse qui va grandir avec ces souvenirs… Bigs bisous
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La météo vous sourit, c’est une bonne nouvelle.
En regardant vos photos nous constatons qu’ en Amérique du sud ou ailleurs la montagne est toujours aussi belle.
Bonne route andine
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C’est un grand plaisir de pouvoir vous lire de nouveau et d’admirer tous ces beaux paysages et vos visages souriants. Merci de partager avec nous ces rencontres et découvertes !
A vous l’Argentine à présent !
Affectueusement.
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Merci pour ce partage. Quels beaux souvenirs cela nous rappelle !
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