Surprise au réveil : nous retrouvons le contenu de notre sac poubelle disséminé tout autour de notre campement. Des animaux (certainement des chiens sauvages, il y en a beaucoup par ici), ont réussi à arracher le sac pourtant suspendu en hauteur. Plus embêtant, ils ont aussi été tentés de prendre le reste du plat de pâtes préparé la veille au soir et pour ce faire ont arraché la toile de la carriole dans laquelle ce potentiel petit-déjeuner était entreposé…
L’équipement était à deux mètres de la tente… et nous n’avons rien entendu ! Une expérience de plus pour notre vie nomade mais un gros trou dans la toile que notre experte en couture tentera de réparer dès que possible. En attendant Naïa a un peu d’air…
Cela tombe bien car il fait chaud et nos corps européens affaiblis par un long hiver pluvieux ne sont pas encore habitués à de telles températures. C’est surtout l’amplitude thermique qui est impressionnante : moins de 4° au reveil et plus de 30° à 14h00.
Les prairies bordées de cactus (comme dirait Cabrel) sont parfois entrecoupées d’exploitations agricoles. Du raisin de table, des carottes, des salades sont irriguées à grandes eaux à quelques mètres de plaines désertiques. Les lignes droites parfois longues d’une dizaine de kilomètres se succèdent et comme nous avançons sur ces faux plats montants entre 8 et 10 km/h, ça prend du temps !
La pause déjeuner prise dans un petit parc de jeux fait du bien. Nous repartons et visons le bas de la cuesta de Chacabueco, notre premier col, pour se poser. Une fois arrivés nous constaterons que les clôtures de barbelés empêchent toute progression éventuelle sur les bas côtés. Nous entamons donc la montée. Une belle montée ! Les deux premiers kilomètres dépassent les 10%. Trop violent pour nos muscles encore en rodage. Alors nous alternons pédalage et poussage ! À chaque virage nous avons espoir de trouver autre chose que le rocher sur la gauche et le précipice sur la droite. Les virages se succèdent… jusqu’à ce que nous apercevions un petit promontoire sur la droite : une piste d’atterrissage rurale pour hélicoptère. Nous installons notre campement en bordure et reprenons des forces avant le reste de la longue montée qui nous attend demain. Une belle nuit étoilée nous accompagne dans de doux rêves…
VeLove Family 
Une belle journée de plus bien remplie… Bisous et que la force soit avec vous… (Astrid Nico.)
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Super de vous lire! On est bien du coté clair de la force : on a été doté d’une belle serviette « j’essuie ton père ! »… En photo sans doute dans l’un des futurs articles. On vous embrasse fort
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Un bivouac attaqué par des bêtes sauvages et pas un jef bariolé pour protéger le camps de base 😕 Du fil de pêche 2kg devrait suffire à réparer le filet 😎 Cette photo de bivouac est un vrai plaisir à regarder. N’avez vous pas bricolé un pied pour une photo family? Loin des yeux mais pas du coeur, la disparité des réseaux de communication rendrons la découverte des nouveaux articles que plus délicieuse. Big bisous.
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J’aime ces paysages de campagne, tout simples, ou vous êtes seuls (sauf quelques animaux sauvages qui ont un peu faim ! ! ). Ne pas avoir de vos nouvelles pendant quelques jours, par manque de wifi, donne du suspens ! ! Bonne suite de voyage. J’espère que vos freins tiendront bien ! ! Mounette
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Merci grand-mam! Gros bisous 😉
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Un réveil enchanté ce matin avec des paysages extraordinaires. Faites bien attention à vous. Un atterrissage d’helico aura t’il perturbé votre sommeil ? Bonne route. Bises 😉
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« La nourriture dans la tente ! » Quelquesoit le lieu et le pays, il y a toujours une bestiole pour venir fouiner !!!
J’attendais une photo de votre campement, je l’ai ! Merci.
Bon courage pour la fin de cette mise en jambe avant l’Ascension » !
Les enfants vont avoir des cuisses bien musclées !
Bisous.
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Et voilà l’aventure hors des chemins battus qui commencent, avec tout ce ça implique ! Vous rentrez sur le territoire de certains animaux très souvent curieux et parfois affamés mais rarement dangereux … des anecdotes vont suivre j’en suis certaine ! Prenez soin de vous aussi dans ces énormes efforts physiques … on vous soutient par la pensée ! Big bisous !!
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Je t’aime Lalie … je t’aime … tu me manques énormément !! Je suis contente de pouvoir lire de tes nouvelles et de voir toutes les photos … je peux mieux t’imaginer !
Maylis
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C’est Abel pour Esteban !
Moi aussi je t’aime très fort et tu me manques beaucoup beaucoup !
On va aller au lac avec Maminou et j’aurai bien aimé que tu sois là toi aussi !
Gros bisous mon cousin zinzin !
Abelou !!
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Révision orthographique à l’attention de Lalie, Esteban, de tous les commentateurs, des lecteurs et de moi-même:
km , kg , ne prennent pas de « s » au pluriel .
Je suis désolée pour vous « amis » dont les mollets, les muscles, le souffle sont si sollicités au fil des nombreux kilomètres mais l’abréviation « km » n’enregistre pas ces efforts !!!!
Bises avec plein de « s » sssss
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Merci Françoise, notre correctrice attitrée (et adorée !).
Effectivement lorsque l’on voit le temps que l’on met à monter certains kilomètres, compter en « km » c’est bien ce que l’on appelle une abréviation !
Affectueuses bises,
La VeLove Family
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Merci pour toutes ces belles photos et les explications qui vont avec! Nous voyageons un peu nous aussi comme ça…
Les filles sont à l’affût des dernières nouvelles…
Bises à tous les 5,
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Super! Merci, et gros bisous de nous 5
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